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De quoi s’agit-il ?

Depuis le temps que je vous fait languir…
J’ai bien conscience que ce n’est pas des plus motivants de suivre un blog sur une création d’entreprise sans même connaitre l’objet de cette création !

Après pas mal de réflexion, je suis parvenu à une formulation qui me permet de parler de mon entreprise de manière explicite, tout en gardant pour moi les détails de l’exécution du projet.

Rien de bien sorcier… ma future entreprise consistera à proposer des fontaines simples et écologiques en direct à une clientèle de collectivités locales ou via des cabinets d’architectes à une clientèle plus large (entreprises, particuliers, parcs…). Principe de base : on installe et ça marche, et c’est zéro électricité, zéro produit chimique, zéro entretien.

Étant donné que je n’ai pas encore confronté le produit au marché, il y a fort à parier qu’il évoluera dans le futur, mais l’idée de base est là.

Le choix de cette idée s’est fait au détriment de quelques autres idées prometteuses, mais dont je connaissais moins bien le marché et qui comportaient plus de risques (marché restreint, produit destiné à la grande distribution etc…)

En ce moment, je tourne autour du nom de l’entreprise… doit- il être explicite (genre lafontaineécolo) au risque d’être restrictif si l’activité dévie vers d’autres voies ? Est-il reconnaissable (genre siwid… ça vous fait penser à ce genre de produits ?!) ? J’ai une base de nom qui nous est venue toute seule avec ma femme l’autre jour… je pense qu’on tient le bon bout. Reste à déterminer si je met un i, un a ou un e et si ça ne fait pas « trop web 2.0 » ou « trop décalé » etc… En tous les cas, ça occupe bien les débuts de nuits !

Sinon, niveau slogans, j’en ai une paire qui me plaisent bien et pour le logo, ça viendra assez rapidement après le nom, je pense.

Vos avis sont les bienvenus ! Toute critique (positive comme négative) m’intéresse fortement tant qu’elle est constructive !

J’aurais voulu l’inventer : le GorillaPod

J’inaugure aujourd’hui une nouvelle rubrique consacrée aux produits innovants dont j’aurais bien aimé avoir l’idée… Ce sont pour la plupart des produits qui sont en rupture totale avec leur marché et qui sont nés de la remise en cause d’un fait établi.

L’exemple d’aujourd’hui : le GorillaPod

Kezako ?

Un trépied pour appareil photo (trois tailles disponibles suivant le besoin) portatif. Pas « transportable » comme ces gros trépieds télescopiques, non, portatif dans le sens… on peut le mettre dans sa poche !

Le trépied est tout petit, mais il est entièrement flexible. Chacune des trois « pattes » sont constituées de boules reliées entre elles, ce qui fait que l’on peut aisément lui faire prendre la forme que l’on veut… et c’est bien là l’intérêt ! On peut le poser sur un caillou pas droit, l’accrocher au rétroviseur de sa voiture ou autour d’une branche d’arbre ! le tout est stable et avec un bon grip. L’idée d’utiliser la sphère comme base de travail me parait extrêmement ingénieuse et il y a certainement des dizaines d’autres application à trouver sur ce principe. Comme souvent avec les idées de produits brillantes, notre premier réflexe est de se dire : « C’est vraiment tout simple… j’aurais pu y penser ! » sauf que c’est un petit peu plus compliqué que cela à faire émerger dans la réalité.

En résumé, ça ne coute pas cher, ça s’emmène partout et ça permet de faire les mêmes photos qu’avec un trépied conventionnel (et même plus) sauf dans le cas où vous êtes dans la prairie (ou le désert, comme vous voulez) tout plate et sans arbre / poteau / voiture…

Le + innovant : avoir su sortir du schéma des fabricants de trépieds qui est : toujours plus télescopique, toujours plus léger, toujours plus ??? Le constat est le suivant, une fois le nez dans le guidon, il est bien difficile de repenser son business autrement, en prenant de l’altitude… et c’est bien pour ce la qu’il y a la place pour de jeunes entrepreneurs créatifs… j’espère bien en faire partie !

Site de la société Joby, qui produit le GorillaPod

Formes, couleurs et communication

Durant deux semaines, je vais être en mode Comm’ !

J’ai potassé le livre électronique Décryptages numéro 1 du markeutinge et de la comm de Luc-Olivier Lafeuille, disponible gratuitement sur ce site : http://asity.fr/index.php/publications. Au passage, en recherchant ce lien, j’ai découvert qu’il propose d’autres livres en téléchargement… je viens donc de dévorer en une petite heure Les trucs et astuces du markeutinge. Ces livres sont simples et agréables à lire. Il ne s’agit pas de méthodes pré-mâchées mais plutôt de conseils venant de personnes expérimentées et qui permettent de comprendre les enjeux de la communication. C’est exactement ce genre de livre que je recherche pour m’auto-former à de nouvelles disciplines. Je ne deviendrai pas expert en comm’, mais avoir quelques bases et s’y plonger pendant quelques jours me permettront, je l’espère, d’éviter quelques erreurs grossières.

Tout d’abord, je vais essayer de trouver un nom pour l’entreprise : le concept et assez clair dans ma tête maintenant pour savoir ce que je veux y transmettre. Ensuite, je vais chercher un slogan, une vocation et une (ou plusieurs) promesse(s). Si ces mots ne vous disent rien, n’hésitez pas à jeter un oeil aux bouquins cités ci-dessus… moi non plus, la semaine dernière, je ne savais pas ce que ça voulait dire !
Une des difficultés à trouver un nom réside dans le fait qu’il faut qu’il soit disponible. Mais disponible partout !!! Ce qui veut dire : en tant que marque dans mon domaine à l’INPI, en tant que marque à l’étranger (éventuellement), en tant qu’adresse internet (.fr et .com, tant qu’à faire), facile à prononcer et à retenir dans plusieurs langues, etc… pfiouuu, j’en ai déjà des suées !!

Ensuite, je vais m’attacher au bout d’une corde à définir des couleurs et des formes qui correspondent à l’esprit de l’entreprise. Je vais probablement passer par l’étape de la planche de tendances. Tout ça pour parvenir à un logo, un code couleur, une écriture… bref, une identité visuelle.

Enfin, une fois que tout cela sera bien défini, je vais le transcrire dans le design produit : quelques petits dessins pour voir si tout est cohérent et donner forme (au premier sens du terme) au projet.

Quel beau programme ! Je commence à me demander si ça tiendra sur deux semaines…

Entreprise (potentiellement) limitée dans le temps

Je suis confronté à un cas de conscience particulier. Laissez moi vous expliquer :

Nous sommes aux USA jusqu’à la fin de l’année car ma femme y fait de la recherche. Son objectif étant de trouver in fine un poste permanent de chercheur, elle va probablement devoir à nouveau accepter un contrat de 2 ou 3 ans quelque part en Europe et c’est là que nous atterrirons.Le décor est planté.

Deux possibilités s’offrent à moi :

– Chercher du travail (probablement en R&D) là où nous arriverons, et garder mes projets de création d’entreprise pour plus tard. C’est plus simple car il est facile de quitter un emploi salarié une fois les 2 ou 3 ans passés, mais je devrais alors abandonner mes projets de création en cours et penser à créer pour la première fois, vers mes 30 ans et avec peut être plusieurs enfants dont un ira à l’école…

– Créer une entreprise, mais en ayant à l’esprit que ce sera pour 2 ou 3 ans et en prenant cela comme contexte. Ceci signifie être rapidement opérationnel, monter un business basé sur un produit simple, avec le moins de références possibles (il faut du temps pour développer de nouveaux produits) et qui soit éventuellement transportable ailleurs en cas de nouveau déménagement dans 3 ans…
C’est la solution que je vise, évidemment, puisque je meurs d’envie de créer en ce moment et je crains qu’il ne soit trop tard ensuite (responsabilités familiales, moins bonnes idées, regrets…). C’est pour cela que je travaille en ce moment : j’espère réussir à préparer le terrain suffisamment bien pour que le business soit rentable plus vite une fois l’entreprise officiellement créée.

Que pensez-vous de cette dernière assertion ?
Comment gérer cette incertitude quant à la durée de vie de l’entreprise à créer ?

Et si ça marchait si bien que l’on décide de rester là où nous serons pour que je continue mon aventure entrepreneuriale ?

C’est quoi ce projet d’entreprise ?

Depuis que j’ai annoncé à mes proches que je me consacrais à la création d’entreprise, cette question revient fréquemment ! Toutefois, hormis ma femme, personne ne sait quel est ce projet et ce pour plusieurs raisons :
– Il est encore en phase d’étude et rien ne dit qu’il ne va pas changer du tout au tout voire même être abandonné si je ne parviens pas à une solution qui me convient.
– Le lancement d’activité est prévu pour début 2012, ce qui laisse du temps à un éventuel « piqueur d’idée » (y en a-t-il vraiment ?) de développer quelque chose. C’est sûrement un peu parano, mais sait-on jamais…
– Je souhaite présenter le projet suffisamment avancé et surtout avec une communication travaillée afin d’anticiper l’mpact qu’il pourrait avoir sur de futurs clients. En fait, je recherche l’effet « Waouh » et crains l’effet « bof ».

Quoi qu’il en soit, je ne pourrai pas repousser ce moment éternellement car j’aurai forcément besoin rapidement de confronter mon produit aux avis de tous.