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J’aurais voulu l’inventer : les LEGO

Quelle belle invention que celle de la brique LEGO ! C’est le jouet dont on se rappelle avec nostalgie et que l’on veut transmettre à ses propres enfants.

L’histoire du LEGO mérite que l’on s’y attarde un peu.
Au départ, le futur inventeur de la brique la plus connue au monde fabriquait des jouets en bois, essentiellement des autos. Il a décidé un jour d’y ajouter des décors que l’on pourrait construire soi même. Les premières briques LEGO étaient donc en bois. Il aura fallu 2 incendies consécutifs pour convaincre la petite entreprise de se passer du bois et de dire bonjour aux matières plastiques. Sans ces événements, il est fort probable que la firme n’ait jamais eu le succès qu’on lui connaît aujourd’hui !
Mais les LEGO avaient encore un problème majeur : ils ne tenaient pas bien les uns sur les autres… certaines constructions relevaient de l’équilibre ! En effet, les premières briques avaient bien les 8 petits ronds en relief sur le dessus, mais le dessous n’était que du vide. Il faudra attendre 8 ans pour que la solution apparaisse : des petits tubes (3 exactement) sont positionnés en dessous et viennent fixer parfaitement les deux briques l’une sur l’autre. Dès lors, il devient possible de les imbriquer de toutes les façons possibles et imaginables à tel point qu’il paraitrait que si vous avez 6 briques 4×2 de la même couleur, il existe alors 915 103 765 possibilités d’arrangement différents…

C’est ça toute la magie du LEGO : un produit ultra simple (même si sa conception ne le fût pas forcément) qui offre une infinité de possibilités. Et rien que pour ça, j’aurais bien voulu l’inventer la brique LEGO !

L’objet est devenu culte avec maintenant tout un ensemble de produits dérivés, du disque dur externe au parc d’attraction…

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J’aurais voulu l’inventer : le ramasse balle de tennis

Aucun domaine n’échappe à l’innovation. Et quand il s’agit de faire plaisir à nos petits compagnons à poils, on est prêts à acheter n’importe quoi pourvu que ce soit pratique !

Voici donc le Ramasse balle de tennis pour chiens ! Comme le chien s’en fiche que l’on ramasse sa balle, cet outil ingénieux permet aussi de la lancer (Youpiii répond le chien !). Ce produit n’est peut être pas aussi parfait que Sophie la Girafe ou aussi original que le canoë transparent, mais il comble un besoin simple : jouer avec son chien sans « s’embaver » les mains.

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Parfois, ce sont des idées toutes simples qui marchent très bien !

Au passage, j’ai pu découvrir l’éventail des ramasse balles de tennis pour les humains, vous savez, ceux qui jouent au tennis… Voici donc quelques illustrations :

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Celui-ci se retourne pour devenir un panier à hauteur d'homme... ingénieux !

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J’aurais voulu l’inventer : le Thumbthing

Ce produit fait partie des innovations que j’adore, basées sur l’observation du genre humain et de son ingéniosité. Nous utilisons tous les jours notre cerveau ultra performant pour résoudre des petits problèmes du quotidien qui en deviennent tellement insignifiants que l’on oublie qu’ils sont là… jusqu’à ce qu’un inventeur de génie nous propose un petit produit qui nous simplifie l’existence. Il y avait le Gorillapod, basé sur l’expérience des photographes qui n’ont pas de pied (trop cher, trop encombrant) mais qui ont besoin de poser l’appareil pour prendre des photos. L’idée de départ a même donné naissance un produit bien plus complet que ce pourquoi il avait été créé car de la solution au problème sont nées de nouvelles applications (accroche aux branches d’arbre, système de niveau etc…).

Le Thumbthing est un petit objet en plastique qui tient les pages du livre pour vous. Je fais partie de ceux qui pensent que les livres ont encore de beaux jours devant eux (je sais, je suis vraiment rétro…) et cette merveille pourrait bien vous éviter des crampes aux doigts. Et comme les types ne sont pas idiots, ils en ont fait un marque page pour les moments où le livre est au repos. Simple, génial.

thumbthing

Il n’y a pas grand chose à tirer comme leçon d’innovation sur ce type de produit si ce n’est qu’il faut rester attentif tous les jours à ces petites gènes du quotidien ou aux « bricolages » que l’on invente pour y remédier. Il pourrait bien y avoir là un concept à développer commercialement.

Les produits les plus géniaux, à mon sens, sont ceux qui nous font dire : « j’aurais pu l’inventer, c’est bête comme chou » … et que personne n’a jamais pensé à inventer avant !

HS : vous croyez que si je continue cette rubrique et que mon blog devient hyper-planétaire, je serai contacté par des entreprises pour mettre en valeur leurs produits ? Parce que je fais quand même une sacrée pub aux produits que je décris, non ?!

J’aurais voulu l’inventer : le Sheep Poo Paper

Je vous préviens tout de suite… C’est probablement mon invention favorite de ces dernières années !
Si je pouvais remonter le temps et tout plaquer pour créer un produit, ce serait certainement celui là !

Bon, les plus anglophiles auront compris de quoi il s’agit. Pour les autres, je traduis : le Sheep Poo Paper est littéralement du Papier de Crotte de Mouton.

C’est lors d’un week end improvisé au Pays de Galles que j’ai découvert ce produit improbable. Le pays est bien sûr riche en matière première, ce qui est un premier point important.

Il est donc possible d’innover local… Ici, la matière première est abondante, encombrante même et pour la majeure partie inutile. Dans un pays où il y a plus de moutons que d’habitants, pourquoi ne pas réutiliser la crotte de mouton pour la valoriser ? Je cherche encore la raison qui a poussé ses créateurs à en faire du papier plutôt que de l’engrais ou une source d’énergie… mais l’idée est juste brillante.

Comme vous le savez, les moutons mangent de l’herbe (bien grasse en l’occurrence) et leur organisme le digère lentement… A la sortie, vous avez un produit riche en fibres végétales. Et les fibres, c’est justement ce qui sert à fabriquer du papier. Comme les types sont intelligents, ils ont étudié toute la chaine de fabrication pour rendre chaque processus le plus écolo possible (sinon, les moutons se vengeraient !). Une fois le papier mis en forme, il n’y a plus qu’à en faire des objets rigolos pour que le sourire des gens qui découvrent le produit se transforme en acte d’achat. Il y a donc des ramettes de papier, du papier cadeau, mais aussi des petit moutons odorants à pendouiller dans la voiture. C’est le must ! Un produit qui sent bon fabriqué à base de crotte de mouton… Qui dit mieux ?

Sheep Poo Paper

Le produit est donc extrêmement surprenant, mais sa réussite doit surtout au fait que les créateurs ont réussi à en faire quelque chose de fun. Une mascotte adorable, une approche résolument écolo et même la construction d’un canoë en Sheep Poo Paper pour traverser la Manche !

Tous les ingrédients sont réunis (si vous me permettez l’expression) pour cartonner (again…) et je souhaite vraiment longue vie au Papier de Crotte de Mouton ! D’ailleurs, il a déjà fait des petits puisque pour Noël, un Reindeer Poo Paper a été créé pour l’occasion !

Plus d’infos sur le site officiel : http://www.creativepaperwales.co.uk/

Pour résumer :
– Innovation locale
– Utilisation de matière première abondante et gratuite
– Produit qui surprend et intrigue (est-ce que ça sent mauvais ? je veux toucher pour voir !! – c’est très doux d’ailleurs ! – )
– Une entreprise qui joue la carte du fun et de l’écolo

Qui veut son Sheep Poo Paper ?

J’aurais voulu l’inventer : le Post-it

Post-it de couleurs

Grand classique des cours d’innovation, l’histoire du Post-it et de l’entreprise 3M qui l’a commercialisé n’en sont pas moins passionnants.

3M a connu son premier succès commercial grâce au scotch, dans les années 1920. Tout en se focalisant toujours autour des rubans et des colles, la société se diversifie avec le temps, avec les bandes d’enregistrement pendant la seconde guerre mondiale ou encore la surface abrasive Scotch-brite en 1950. Ce qui n’a jamais changé : des chercheurs qui travaillent sans application industrielle en tête… Ils découvrent alors des matériaux aux propriétés nouvelles et en trouvent ensuite des applications pratiques. Quelque part, c’est un peu comme la recherche fondamentale face à la recherche appliquée : on ne sait pas aujourd’hui ce que ça va nous apporter, mais on peut être certain que les plus grands bouleversements de demain viendront de là… (aujourd’hui déjà, le photovoltaique, le GPS ou encore internet découlent directement de la recherche fondamentale).

Peut-on d’ailleurs généraliser et dire que la recherche appliquée ne peut qu’aboutir à de l’innovation incrémentale et que la recherche fondamentale peut amener à de l’innovation de rupture ? Bon, je m’écarte de mon Post-it là…

Le Post-it, justement… pas étonnant dans ce contexte d’entreprise que lorsqu’un chercheur découvre, en 1970, un adhésif qui se colle et se décolle à l’infini sans laisser de trace, ils aient inventé le Post-it ! Et pourtant, il aura fallu qu’un des collègues dudit chercheur utilise sa colle pour créer des marques pages pour ses partitions de chorale, puis qu’il parvienne à convaincre les responsables de 3M que ce produit avait de l’avenir, et enfin développer et industrialiser le produit pour une sortie… 10 ans plus tard, en 1980.

Même si il est a priori difficile d’identifier ce qui a germé dans l’esprit de ce chanteur de chorale d’utiliser cette colle sur de petits bouts de papier, en réalité, c’était plus probable que cela arrive chez 3M qu’ailleurs. Cette entreprise a toujours placé l’innovation et la créativité au coeur de son métier : ils déposent actuellement près de 600 brevets chaque année et sont réputés pour avoir très tôt utilisé les « sorties créatives » ou comment donner une journée complète à tous ses employés pour les lâcher dans la nature à la recherche d’idées nouvelles…

Et vous, peut être avez-vous une idée Post-it qui dort dans votre entreprise ? Faites-vous tout ce qui est possible pour ne pas passer à côté ?

L’APCE pour les fainéants – partie 1

 

Qui dit création d’entreprise dit APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises).
On la trouve dans tous les bon endroits où l’on prodigue des conseils : « va voir sur le site de l’APCE, tu auras tes réponses » ou encore « le site de l’APCE, c’est le premier endroit où il faut aller pour créer sa boite » etc..

Forcément, depuis maintenant 2 mois que je me suis lancé à fond dans l’aventure, je n’y avais pour ainsi dire pas mis les pieds… à peine quelques passages furtifs suivis d’un découragement « je le mets en marque-page et j’y reviens plus tard ! »

Hier, j’ai pris mon cerveau à deux mains et je m’y suis plongé.
Première constatation, la page d’accueil du site est géniale : 17 profils et un choix immédiat… un modèle du genre !
Capture APCE

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, par la suite, ça devient plus fouillis, mais vu la masse d’informations…

Ben oui, forcément, les gens avaient raison ! Ce site est très bien fait, reprend tous les fondamentaux de la création d’entreprise et il y a même des formulaires à imprimer pour faciliter la mise à plat du projet.

Donc hier, durant plusieurs heures, je n’ai lu que la partie intitulée : L’idée

En résumé (et pour vous donner plus envie d’aller lire !), voilà ce qu’on y trouve :

Déceler une opportunité : explications sur comment se mettre dans le bon état d’esprit pour trouver une idée de création d’entreprise et les différents moyens d’observation de son environnement pouvant déboucher sur un idée. Ajoutez à cela un article reprenant quelques bonnes (et faciles) techniques de créativité.

Nouvelles idées et tendances : très bonne partie du site, étant donné qu’il y a peu d’infos pratiques sur ce domaine sur internet. Des exemples concrets, des tendances, des centaines d’idées de business dont on peut s’inspirer.

Protéger son idée : toutes les informations sur les brevets, dépot de marque, enveloppe soleau et autres bizarreries de l’INPI.

L’idée innovante : des définitions autour de l’innovation, de l’invention et les questions à se poser autour de son idée (de quel type d’innovation s’agit-il ? sachant cela, où dois-je concentrer mes efforts ? etc..). Des repères pour juger de l’adéquation entre l’homme et le projet.

La franchise / Activités libérales / Activités artisanales : je n’ai pas lu ces parties là, vu que je ne suis pas directement concerné, mais je ne doute pas qu’elles soient intéressantes.

Au final, je dirais… comme tout le monde : le site de l’APCE est LA base de ressources pour démarrer son projet de création d’entreprise et même si il y a beaucoup à lire, il n’y a pas grand chose d’inutile !

Quand j’aurai digéré cette partie là, je partagerai certainement avec vous ma lecture des 9 parties suivantes ! So long !