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Jouons aux entrepreneurs – 2

On continue avec les jeux de l’été. Cette semaine, un classique : le bingo des réunions !

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une grille comprenant les mots les plus courants (et les plus vides de sens aussi…) dans les réunions d’entreprises. Les participants apportent leur grille et cochent les mots au fur et à mesure qu’ils sont prononcés à haute voix. Le premier qui a rempli une ligne, une colonne ou une diagonale crie BINGO ! et remporte la partie…

bingo_des_reunions

Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas créer le Bingo des Levées de Fonds : tous les termes qui se retrouvent invariablement dans tous les pitch de créateurs d’entreprise…

Je commence la liste :
– Innovation
– Marché
– Opportunité
– Financement
– Equipe
– Projet
– Associés
– Partenaires
– Client
– Contrat
– Business
– Start up
– Stratégie
– Social…

Je vous laisse la main !

Jouons aux entrepreneurs

C’est l’été ! Je vous propose donc des petits jeux détente, mais toujours autour de l’entrepreneuriat, bien entendu !

Aujourd’hui, le très bon jeu flash réalisé par le ministère de l’économie : Ma cyber Auto-Entreprise.

La pris en main est facile et le jeu est prenant. On choisit d’abord son personnage ainsi que l’entreprise à créer. Ensuite, on dispose d’un certain temps pour réaliser des actions clés de l’entrepreneur comme dénicher des clients, préparer les commandes, développer son réseau etc… A chacun de choisir ses priorités ! Le tout est animé à la mode des sims, tout en cartoon.

A la fin du temps, on obtient un score représentant notre performance et on accède au niveau suivant avec de nouvelles tâches à effectuer.

Cyberautoentreprise

Bien que simplificateur (comment pourrait-il en être autrement ?), ce petit jeu permet rapidement de comprendre les enjeux et les tensions d’une petite entreprise qui débute. On s’amuse bien, c’est sans risque et c’est un bon moyen de savoir si on a la fibre entrepreneuriale.

Bon amusement !

Ma cyber Auto-Entreprise

J’ai des idées géniales ! Vous en voulez ?

Cette semaine, en mon absence, je me fais mousser ! Y’a pas de raison ! Déjà lundi je m’imaginais blogueur hyper-planétaire, aujourd’hui, je vais vous présenter les idées que j’ai eues, que je n’ai pas développées personnellement et qui sont sorties dans le commerce (je suppose donc que ce sont de bonnes idées…). Les autres, je les garde bien au chaud…

Je tiens depuis 2006 un fichier qui s’appelle Innovations.odt (pour ceux qui voudraient pirater mon ordinateur…) dans lequel j’inscris toutes les idées farfelues ou plus sages d’innovations et/ou de business.

A ce jour, j’en ai répertorié une cinquantaine. Voici donc en avant première mondiale, les idées que j’aurais DU développer… (finalement, vu sous cette angle, la mousse retombe un peu !)

2006 : Dans le cadre d’un projet d’études porté sur la chaussure et avec 4 autres étudiants géniaux. Avant de sélectionner notre concept final (qui est une bombe, je le pense toujours), nous avions écarté :
– La chaussure 100% équitable ou 100% bio. L’année suivante a vu fleurir le succès de plusieurs marques sur ce créneau.
– La chaussure qui fait maigrir / qui raffermit les muscles. En 2010, Reebook sort la Easy Tone et Sketchers sort Shape Ups. Sur ce coup là, on était dans le bon timing, je pense.
– La chaussure personnalisable. Vous pouvez maintenant dessiner sur des chaussures ou même créer votre propre modèle de Converse avec photos, texte etc…
– Notre idée première n’est pas encore sortie et on n’a plus trop de nouvelles de l’entreprise qui nous avait racheté le brevet. Je pense toutefois que les années à venir vont nous donner raison, on voit apparaître des signes…

Converse

2007 : Je travaille mon côté innovateur en me mettant de plus en plus à l’écoute des besoins des utilisateurs autour de moi.
– Valise qui ne touche pas les jambes quand on la traîne. il en existe plusieurs de ce type aujourd’hui.
– Terrain de football en gazon synthétique réaliste (vous vous souvenez des picots et des grains de sable ?). Il semblerait que les stades de foot professionnels commencent à s’équiper. Ça progresse.
– La salade grignotage. Le packaging inclut la sauce et les croutons. Dans les rayons l’année suivante.
– Créer du contenu divertissant ou instructif en format MP3. Aujourd’hui, c’est une évidence, mais à l’époque, il n’y avait que de la musique.
– Relancer la mode des chapeaux. Plusieurs sites internet se sont lancés dans le business la même année et les jeunes portent aujourd’hui des chapeaux en tous genre… « Parce que c’est trop stylé » diront certain(e)s !

hat

2008 : De nouvelles idées, essentiellement à base d’énergie solaire. Pas encore vues dans le commerce.
– Kit toilette pour les trains, cinéma et tous les endroits où c’est sale… Tout le nécessaire dans un petit paquet discret. Il me semble avoir vu un entrepreneur proposer ça dans Dragon’s Den (voir le prochain article…).

2009 : Des idées qui prennent plus la forme de business que de produits… On sent que l’entrepreneuriat frappe à la porte !
– Site internet de mise en relation Chercheurs / Aventuriers. Vous voulez passer des vacances exaltantes dans un environnement sauvage, il y a plein de chercheurs qui ont besoin d’aide pour récolter des données sur le terrain ! Mettons-les en relation ! Un tel site internet existe déjà et il est bien mieux que ce que j’imaginais faire donc… pas de regret.
– Entreprise de conception de fontaines écolos. Tiens, voilà un projet dont j’ai récemment entendu parler… Il devrait voir le jour… avant la fin de l’année !

fountain

2010 : Énormément d’idées dues à deux facteurs principaux. Je suis sans emploi et le changement de culture provoqué par notre arrivée aux USA stimule ma créativité comme jamais !! Si vous cherchez de nouvelles idées de business, changez d’air, c’est radical.
– Idées trop récentes… Pas encore vues sur le marché !

2011 : Peu d’idées. Je me concentre sur mon projet et pour celui-ci, j’en ai des centaines, mais c’est une autre histoire.

Et vous ? Vous les notez où vos idées ?

J’aurais voulu l’inventer : Décathlon

Qu’y a-t-il de si particulier qui fait que quand on rentre dans un magasin Décathlon, on se sent bien, on a envie de tout acheter (sauf les asticots pour la pêche… ceux qui sont dans le frigo au fond du magasin !) et on en ressort avec un sourire jusqu’au oreilles ?

On pourrait penser que c’est le côté « sports ». Le Sport, c’est cool et puis de voir autant d’articles bien fichus (même si j’attends toujours le canoë transparent), ça donne envie de s’y remettre. Pourtant, les Sport 2000 et autre Go Sport m’ennuient profondément. Il y a chez Décathlon ce petit je ne sais quoi qui en fait une entreprise / marque / enseigne à part. Voici quelques raisons que j’ai identifiées :

1) Une enseigne tous publics
Ce qui ne veut pas dire que les produits sont génériques… Au contraire, n’importe qui trouve le produit qui lui convient : du pas cher pour les débutants (produit bleu), au produit technique abordable (marques Décathlon, Kalenji, Quechua, Domyos etc..), jusqu’à la marque spécialisée à haute technicité (Lafuma, The North Face, etc..). Leur communication se fait sur la technicité des produits et les magasins sont grands avec de l’espace pour que l’on ait envie d’y flâner (parce que personnellement, je ne suis pas fan des enseignes de « sport » où 3 modèles de raquette de ping pong sont coincés entre les T-shirt de l’équipe de France et les maillots de bains…).
Donc tout le monde a envie d’y aller, tout le monde aime y aller et CHACUN y trouve ce qui lui convient.

pingpong

2) La qualité des produits
Je suis plutôt client de la catégorie intermédiaire (marques Décathlon) et essentiellement pour du matériel de randonnée / camping. Eh bien des années de pratique irresponsable (comme la fois où j’ai fait Lille – Orléans avec mon sac de rando qui contenait plus de 30kg de livres pour les révisions des concours en prépa… ou encore les cm de poussière qui recouvrent le même sac lorsqu’il est chahuté sur le toit d’un Chicken Bus au Guatemala !) n’ont même pas entamé leur état. On a tous entendu des amis nous vanter la résistance de leur produit Décathlon. Ils doivent avoir un département qualité (et R&D, ça va ensemble) très bien fichu, je pense.

matosrando

3) L’innovation
C’est là la grande force du Décathlon de ces dernières années. On connaît maintenant tous la tente 2s, le but de street football ou encore le gant dans lequel on souffle pour se réchauffer les mains (bien envie d’écrire un article sur chacun de ces produits, moi !) et croyez-moi, ils n’ont pas émergé par hasard. L’entreprise mise sur les jeunes (plus créatifs, moins cher) et sur les professionnels (image technique, amélioration du matériel) pour innover et créer de nouveaux concepts. La relocalisation des activités de R&D suivant la spécialité est un coup de génie. En tant qu’ingénieur produit et randonneur, je ne peux que rêver d’aller travailler au siège de Quechua dans le Pays du Mont-Blanc ! Alors que dans une tour à Neuilly… Beurk ! et puis niveau créativité, on serait vite limités !
Ça peut paraître anodin aujourd’hui, mais l’innovation est loin d’être une évidence pour une enseigne de distribution. Sur ce coup là, je crois que Décathlon a une bonne stratégie. Imaginez si demain les produits Carrefour étaient innovants et sans équivalent ailleurs. Ne feriez-vous pas vos courses plus souvent chez eux, dans l’espoir de dégotter un chouette produit ? Et si La Redoute proposait une gamme de vêtements à la pointe de la mode ?

Le business model de Décathlon mériterait certainement d’être décortiqué et analysé.

Bien que ce ne soit pas un produit (petite entorse à la règle), j’aurais bien voulu l’inventer cette enseigne (et plus encore la faire évoluer de cette façon) ! Leur prochain défi ? Rendre l’entreprise irréprochable en termes éthiques et écologiques car c’est ce que les consommateurs de demain vont exiger et ils ont bien raison !

Et vous, vous aimez Décathlon ? A fond la forme (slogan connu par 84% des Français) ?

Levée de fonds : 7 méthodes comparées

Aujourd’hui, je voulais vous faire partager un document trouvé sur le blog de Grasshoppergroup.

Il compare les différentes possibilités de levées de fonds et permet de déterminer la ou les solutions qui correspondent à votre projet.

Je le trouve très bien fait et instructif. Une bonne base de départ pour la recherche de financements.

Pour avoir l’image en taille réelle : clic droit puis afficher l’image

Levées de fonds

Le blog, un bon exercice de marketing ?

Lorsque je lis des blogs de créateurs d’entreprise, je suis souvent étonné de trouver des similitudes entre leur expérience et la mienne, celle de blogueur (en cours de création d’entreprise). La dimension marketing, notamment, me parait assez similaire.

 

1) Connaître son marché / sa blogosphère

Toute entreprise se doit de surveiller son marché… et de s’inspirer de ses concurrents. Par ailleurs, définir son marché est crucial pour limiter les dépenses en communication.
Le blogueur, en connaissant bien son auditoire, peut mieux définir sa cible et ses attentes. Lire les autres blogs de la blogosphère permet également un bon benchmarking (tel type d’article séduit alors que celui là n’a pas généré beaucoup de commentaires…) et stimule la créativité.

 

2) Trouver de nouveaux clients / lecteurs

Trouver de nouveaux clients est souvent le coeur de la croissance d’une entreprise. Pour ce faire, elle va communiquer, faire de la publicité, chercher des recommandations auprès de ses clients actuels.
Un blogueur a besoin de lecteurs pour rester motivé. En trouver de nouveaux est un travail de tous les jours qui passe par des interventions sur des forums spécialisés, des commentaires sur d’autres blogs ou encore un meilleur référencement (bon, là, ça vient avec le temps… mais n’est-ce pas aussi le cas d’une entreprise ?!). Et puis comme dans le monde réel, il existe différents canaux de diffusion : actualités, Twitter, Facebook, LinkedIn, etc..

 

3) Fidéliser ses clients / lecteurs

C’est très à la mode depuis plusieurs années dans les entreprises. On sait qu’il est fichtrement moins cher de fidéliser un client actuel que d’en convaincre un nouveau. Des newsletter, des envois d’emails ou de courriers personnalisés ou encore un petit coup de téléphone, juste pour prendre connaissance de l’actualité de son client sont de bonnes techniques. Sans parler de la traditionnelle carte de voeux ! (ça marche, ça ? peut être envoyer une carte à un autre moment serait plus efficace, comme à l’anniversaire de la première commande, par exemple !). L’important étant de rester à l’écoute des besoins clients pour les satisfaire et suivre leurs évolutions.
Le blogueur dispose à peu de choses près des mêmes outils. Newsletter, emails, analytics. Il devient alors plus simple de déterminer les améliorations à faire sur son produit, le blog et appliquer la fameuse (en entreprise) méthode du PDCA (Plan, Do, Check, Act).

 

4) Gagner en crédibilité

Pour l’entreprise, cela passe par des publications dans des revues spécialisées, des contrats à bonne visibilité ou encore des recommandations clients.
Le blog, lui, va gagner en crédibilité grâce aux commentaires, aux articles publiés ou repris ailleurs sur le web et… à la communication offline, dans des conférences, des journaux papier ou à la télévision.

 

5) Vendre ses produits

Ici, le rapprochement est peut être plus discutable.
L’entreprise a clairement pour objectif de gagner de l’argent en vendant ses produits tandis que le blog offre différents modes de rémunération. Certains blogueurs se rémunèrent en argent, mais ce n’est probablement pas l’objectif de la plupart des blogueurs. Pour ma part, je me rémunère en commentaires… Chaque matin, lorsque ma boite email me fait coucou en me montrant 1, 2 ou 3 nouveaux commentaires, je saute au plafond puis je suis reboosté pour écrire un nouvel article passionnant (je vous laisse juges !). Souvent, il existe une autre forme de rémunération du blogueur : la reconnaissance. Ça compte aussi. Et parfois, le blogueur va se rémunérer par d’autres biais, mais grâce au blog : en trouvant un boulot, en faisant parler de son entreprise, en vendant des fontaines parce que M. Truc a lu le blog d’un type qui conçoit des fontaines et l’a recommandé à Mme Machin qui planchait sur l’aménagement d’un éco-quartier…

 

Pour conclure, je pense que bloguer est un très bon exercice de marketing et que c’est un bon moyen de savoir si on aime vendre et si on serait capable de la faire. Allons encore plus loin… un bon blogueur devrait pouvoir plus facilement lever des fonds car cela montre qu’il est capable de transmettre sa passion et de se vendre. Les points communs sont nombreux :
– Définir sa cible
– Recadrer son offre
– Étudier le besoin
– Faire savoir à tous les clients potentiels que l’on existe
– Proposer des produits qui surprennent le client
– Travailler avec passion etc..
Néanmoins, je pense que c’est plus facile et rapide sur internet car tous les outils sont gratuits et accessibles et tant que l’on ne demande pas de mettre la main au portefeuille, il est tout de même plus simple de convaincre. Et puis sur un blog, on peut faire des erreurs, ce n’est pas très grave.