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3 super moments d’entrepreneur

Entreprendre, c’est dur, c’est usant, mais c’est aussi excitant, grisant, exaltant, passionnant. Voici mes 3 meilleurs moments d’entrepreneur jusqu’à présent.

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Coup de mou « Post développement »

Pourquoi et comment j’ai pu avoir un « coup de mou » ces dernières semaines…

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Emploi du temps d’un Papa-preneur

Lancer une boîte, c’est bien beau, mais quand on a une fille à élever, c’est un peu plus coton… Bref, il faut s’organiser pour être efficace tout en étant dispo à n’importe quel moment comme tout « parent à la maison »…

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L’expérience Kickstarter

Petit projet deviendra-t-il grand ? Seul le temps le dira, mais grâce à Kickstarter, c’est en bonne voie !
Retour sur 10 jours complètement fous.

Le jour où le projet MoveeGo a été accepté sur Kickstarter fut un grand soulagement. Fini les tournages vidéo et les enregistrements de voix en Anglais bafouillé… Le temps était venu de se reposer un peu… Tu parles ! J’ai jamais autant bossé que ces derniers jours !
Tout d’abord parce que Kickstarter, c’est sympa, c’est populaire, mais ça ne marche pas tout seul… Il y a bien quelques inconditionnels qui tombent sur le projet dès sa publication, mais après, celui-ci tombe dans les tréfonds du site et il faut être bien motivé pour le trouver…
La solution pour le faire remonter dans la foultitude de projets qui s’arrachent les premières places ? Avoir plus de personnes qui soutiennent le projet… il faut donc absolument en faire parler autour de soi, faire connaitre les produits et envoyer des personnes vers la page Kickstarter. J’ai eu beaucoup d’aide de la part d’amis via facebook, mais aussi reçu un très bon accueil de mes produits sur le forum gopro France et enfin, ma stratégie twitter a fonctionné également. J’ai même fait des tutoriels vidéos en Français pour guider nos compatriotes anglophobes à travers le site Kickstarter. Je veux que toute personne intéressée par mes produits soit incapable de trouver une raison de ne pas supporter le projet.

http://www.kickstarter.com/projects/slepoutre/moveego-film-like-a-pro-on-the-go

Au début, lorsque je reçois les alertes e-mail « Kickstarter: New backer alert! », c’est un gros coup d’adrénaline. Ce sont d’une certaine manière mes premiers clients. Je bondis sur ma chaise de joie, mais très vite, ce sont les responsabilités qui prennent le dessus… ce sont des clients ! Et si ils n’étaient pas satisfaits par le produit ? Et si ils n’avaient pas tout compris au concept ?

Puis viennent les questions et commentaires. C’est un autre point fort de Kickstarter : puisque les produits sont inconnus et les clients très engagés, ils soumettent leurs envies et proposent même parfois des améliorations ! J’ai même eu un gentil supporter qui m’a signalé mes fautes d’anglais dans la description pour que je les corrige !! Ces questions, il faut y répondre. Et maintenant, ça n’engage plus que moi… c’est mon entreprise qui prend une responsabilité lorsque je dis que « OUI, le SlideeGo peut fonctionner avec un DSLR ». Certains supporters vont axer leur décision sur ces réponses… j’ai intérêt à être sûr de moi ! Alors je refais des tests, améliore encore les produits etc…

Enfin, arrive la troisième vague, celle où le petit projet prend de l’ampleur, il apparait en bonne place sur le site Kickstarter et les soutiens deviennent plus nombreux. Dans le même temps, des blogs commencent à parler du projet, accentuant encore le phénomène. Kickstarter est une source d’inspiration sans fin pour les blogs branchés sur les technologies ou les dernières tendances. Voici quelques blogs qui ont repris l’info (le premier étant sans conteste le plus important !) :
http://www.gizmag.com/moveego-steadeego-slideego-camcorder-rig/22355/
http://newmediarockstars.com/2012/04/4-kickstarter-projects-for-new-media-artists/
http://loku.com/content/moveego-kickstarter-video
http://web.vonalmentv.com/moveego/

Et nous voilà maintenant, avec un projet qui va être financé dans 2 petites semaines. Il faut alors commencer à penser approvisionnements, comptabilité, expéditions, amélioration des procédés de fabrication pour que tout soit prêt à temps (mon objectif étant que chacun reçoive ses nouveaux jouets pour les vacances d’été). C’est un tout nouveau boulot qui commence, mais cela me plait énormément.

J’ai une « To do list » longue comme le bras et je piaffe d’impatience à l’idée d’accomplir chacune des tâches qui y est inscrite ! Je voudrais tellement que les journées soient plus longues…

Bref, c’est que du bonheur, d’autant plus qu’il faut bien aller tester le matériel en conditions réelles de temps en temps et c’est l’occasion de sortir un peu ! Voilà la dernière balade dans les montagnes près de chez nous…

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Action et procrastination

Beaucoup de personnes procrastinent lorsqu’ils n’ont qu’une petite chose à faire et attendent le dernier moment. Moi, c’est l’inverse, je ne procrastine que quand j’ai une montagne de trucs à faire pour demain…

Pour les non érudits, voici une définition de la procrastination :

La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie « demain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.

Je ne sais par pour vous, mais mon cerveau aime que les choses soient faites, pour ne plus y penser. Et au fil du temps, j’ai appris à savoir où se trouve mon niveau de saturation. C’est grosso modo une dizaine de projets / travaux / action importantes qu’il faudrait que je fasse. A ce moment là, le cerveau part en tilt et je ne fais plus que glander, trainer sur internet, faire des trucs inefficaces au possible.

Tiens, je vais faire un exercice qui va peut-être m’aider à y voir plus clair… répertorions tous ces trucs qui me polluent la tête en ce moment, mais qu’il faut que je fasse rapidement :

– Écrire un article sur notre blog familial (c’est fait, à l’instant)

– Écrire un article sur mon blog pro (c’est en cours…)

– Écrire un article sur le blog des fontaines

– Trier, retoucher et mettre en ligne les dernières photos et vidéos de fontaines

– Appeler une compagnie aérienne néerlandaise pour leur demander où sont nos billets d’avion achetés il y a plusieurs jours

– Faire des vues de côté de la fontaine sur laquelle je travaille

– Configurer et mettre en ligne le forum sur mon blog de fontaines

– Installer prestashop et le découvrir en vue de la vente prochaine de mes produits

– Finaliser les 2 produits techniques que je vais vendre (protos qui fonctionnent, c’est déjà ça)

– Trouver un nom à mon entreprise et réserver le nom de domaine / twitter / facebook etc…

– Commencer à bloguer pour cette entreprise (référencement et prise de contacts)

– Finir la vidéo sur mon week end rando dans les Channel Islands

Voilà, j’ai d’autres choses sur ma to do list, mais elles sont passées en priorité minimale… Bien sûr, dans l’emploi du temps, il faut inclure les ballades au parc avec ma fille, les moments où l’on joue / mange / change la couche et le temps réservé à la famille (que ce soit regarder une série le soir avec ma femme ou parler sur skype avec la famille lointaine).

Habituellement, en pareil cas, je préfère m’affranchir des tâches les plus rapides, histoire de nettoyer l’espace neuronal… Mais cette fois-ci, je n’y arrive pas… il y a trop de tâches qui prennent du temps. Mais bon, je me mets aux blogs, c’est un bon début, non ?

Et vous, comment gérez-vous la procrastination ?

photo credit: Lost in Japan, by Miguel Michán via photopin cc

Moving forward (enfin !)

Les témoignages d’entrepreneurs émérites parlent souvent d’opportunités qui se sont présentées à eux à un moment donné… et qu’ils ont su saisir.

Une chouette opportunité s’est présentée pour moi alors je vais essayer d’en faire quelque chose.

Après avoir répondu à une annonce sur Craigslist, je rencontre, le 23 Décembre, un certain John qui travaille dans une entreprise d’importation de produits chinois. L’entreprise lui a acheté des machines industrielles (comme ils auraient pu acheter une voiture de fonction) pour qu’il s’adonne à son hobby… La production ! Il souhaite démarrer un projet entrepreneurial le plus vite possible, mettre les mains dans le cambouis et qu’on essaie de vendre des produits. Ça tombe bien, j’ai plein d’idées et même certaines sont très avancées au niveau de la conception. On est donc en train de préparer un prototype et si c’est concluant (couts de fabrication, facilité de production etc…), on lancera une petite série que l’on vendra.

Le bon point pour John : un projet dans lequel il est impliqué et qui est motivant car il n’est pas seul (on sait tous comment c’est… on se dit que ce serait super si on faisait ci et ça et au final, devant les réalités du quotidien… on ne fait rien). Pour ma part, j’ai accès à une production « gratuite » : pas d’achat ou de location de machines, pas de main d’oeuvre à payer et pas de locaux à louer. C’est donc un coup gratuit. On aurait tort de s’en priver !

Je vous donnerai naturellement des nouvelles par ici. Mon projet de fontaines ne s’arrête pas pour autant, je vais essayer de continuer à fournir le blog de Tikalio avec un article par semaine pour construire son référencement tranquillement.

Ah et puis sinon, je vais à une conférence sur l’entrepreneuriat à Long Beach dans 2 semaines. Je vous mettrai un petit compte rendu.