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Innovation écolo : le vitrage solaire a de l’avenir !

Vitrage solaire

Le verre solaire ou verre photovoltaique est basiquement une verre semi transparent qui contient une fine couche de materiau amorphe destiné à générer de l’électricité.

La principale application se trouve évidemment dans les vitrages. Imaginez produire de l’électricité proprement et sans aucune gêne esthétique !
Que l’on soit bien d’accord, il ne s’agit pas là de panneaux solaires transparents (à l’exception des cellules photovoltaiques opaques) – comme sur la photo ci dessous -, mais bien d’un vitrage quasi uniforme, comme une vitre teintée si vous préférez (voir 2eme photo ci dessous).

PV transparent

source Solar Constructions

Solar-Window-Film

Source Kingwelson

La technologie est encore naissante et le rendement (de 3 à 8 % suivant les versions) est encore faible, mais puisque ces vitrages peuvent être intégrés dès la construction initiale, l’écart de prix comparé à des vitrages normaux est faible.

Selon moi, c’est là la force de cette technologie. Jusqu’à présent, les panneaux solaires étaient principalement conçus comme des éléments à apposer sur un bâtiment, une maison ou une surface existante. Aujourd’hui, on voit apparaitre des solutions intégrées dès le départ dans le bâtiment et qui se font discrètes. Quand cette technologie aura atteint sa maturité, il y a fort à parier que les fenêtres solaires deviendront le produit par défaut sur toute nouvelle construction.

Il sera peut être même possible de jouer sur la transparence du verre pour ajuster son confort comme le suggère cette vidéo  de Saint Gobain :

Il y a certainement beaucoup de nouvelles applications à trouver. comme des stores en verre solaire ou la transformation de n’importe quel objet / lieu / technologie destinés à faire de l’ombre. Pourquoi ne pas en profiter pour produire de l’électricité ?
Et un parasol qui accumule de l’énergie le jour pour diffuser une douce lumière à la tombée de la nuit ?

J’aurais voulu l’inventer : la Logan !

Non pas que je sois fan… Je ne suis d’ailleurs même jamais monté dans une Logan !

Ce qui me plait, c’est que cette voiture low cost a été à l’initiative de Renault. Après coup, on se dit que c’est une réussite, 1 million d’exemplaires vendus et un positionnement différent selon les pays (avec utilisation de 3 marques du groupe : Renault, Dacia et Nissan…).

Mais je me mets deux secondes dans le bureau du Boss le jour de la décision…
Le Boss : Bon, les gars, on la lance ou on la lance pas cette voiture low cost ?
L’ingénieur chef : Bein on la lance ! On a fait un travail de titan pour réinventer tout le processus et puis elle est fiable, pas chère à entretenir et elle va même nous rapporter de l’argent ! et puis c’est une bonne excuse pour fabriquer des autos en Roumanie, accessoirement…
– Ouais bon d’accord, mais on ne risque pas de frustrer le peuple français… C’est qu’ils sont susceptible ces zouaves ! Ils ne vont peut être pas aimer que l’on investisse l’argent qui vient de leurs commandes de Renault à 15000 € minimum pour fabriquer une voiture à 5000 € destinée à d’autres pays !
– Alors on n’a qu’à la leur vendre à eux aussi !?
– Vous n’y pensez pas mon cher Edmond (oui, il est vieux l’ingénieur chef), et si les Français ne voulaient plus acheter nos autres modèles ? On risque de canibaliser nos propres produits sur ce coup là !

Au final, je ne sais pas ce qui l’a influencé (bon si, un peu, ils font des tas d’études d’opinion avec les plus grands experts et tout et tout) mais je dis chapeau pour avoir pris la décision !

Et puis finalement, c’est pas mal une voiture qui utilise encore la bonne vieille mécanique. Vous vous souvenez, cette technique qui ne nécessite pas d’ordinateur pour remettre à 0 le capteur ou pour ouvrir une portière…

Oui vraiment, la Logan, j’aurais bien aimé oser l’inventer !

L’APCE pour les fainéants – partie 1

 

Qui dit création d’entreprise dit APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises).
On la trouve dans tous les bon endroits où l’on prodigue des conseils : « va voir sur le site de l’APCE, tu auras tes réponses » ou encore « le site de l’APCE, c’est le premier endroit où il faut aller pour créer sa boite » etc..

Forcément, depuis maintenant 2 mois que je me suis lancé à fond dans l’aventure, je n’y avais pour ainsi dire pas mis les pieds… à peine quelques passages furtifs suivis d’un découragement « je le mets en marque-page et j’y reviens plus tard ! »

Hier, j’ai pris mon cerveau à deux mains et je m’y suis plongé.
Première constatation, la page d’accueil du site est géniale : 17 profils et un choix immédiat… un modèle du genre !
Capture APCE

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, par la suite, ça devient plus fouillis, mais vu la masse d’informations…

Ben oui, forcément, les gens avaient raison ! Ce site est très bien fait, reprend tous les fondamentaux de la création d’entreprise et il y a même des formulaires à imprimer pour faciliter la mise à plat du projet.

Donc hier, durant plusieurs heures, je n’ai lu que la partie intitulée : L’idée

En résumé (et pour vous donner plus envie d’aller lire !), voilà ce qu’on y trouve :

Déceler une opportunité : explications sur comment se mettre dans le bon état d’esprit pour trouver une idée de création d’entreprise et les différents moyens d’observation de son environnement pouvant déboucher sur un idée. Ajoutez à cela un article reprenant quelques bonnes (et faciles) techniques de créativité.

Nouvelles idées et tendances : très bonne partie du site, étant donné qu’il y a peu d’infos pratiques sur ce domaine sur internet. Des exemples concrets, des tendances, des centaines d’idées de business dont on peut s’inspirer.

Protéger son idée : toutes les informations sur les brevets, dépot de marque, enveloppe soleau et autres bizarreries de l’INPI.

L’idée innovante : des définitions autour de l’innovation, de l’invention et les questions à se poser autour de son idée (de quel type d’innovation s’agit-il ? sachant cela, où dois-je concentrer mes efforts ? etc..). Des repères pour juger de l’adéquation entre l’homme et le projet.

La franchise / Activités libérales / Activités artisanales : je n’ai pas lu ces parties là, vu que je ne suis pas directement concerné, mais je ne doute pas qu’elles soient intéressantes.

Au final, je dirais… comme tout le monde : le site de l’APCE est LA base de ressources pour démarrer son projet de création d’entreprise et même si il y a beaucoup à lire, il n’y a pas grand chose d’inutile !

Quand j’aurai digéré cette partie là, je partagerai certainement avec vous ma lecture des 9 parties suivantes ! So long !

Une pile rechargeable… à la main !

Un concept des designers Yeon Kyeong Hwang et Mieong Ho Kang.

Pile rechargeable a la main 1

L’idée est ingénieuse : utiliser l’énergie mécanique pour recharger une pile ou une batterie grâce à l’utilisation d’un ressort. C’est le même principe que celui des jouets à remonter.

Pile rechargeable a la main 2

L’efficacité n’est pas connue malheureusement… si c’est viable cela pourrait être intéressant, même en solution d’appoint.

Pile rechargeable a la main 3

Il y a certainement beaucoup d’autres applications possibles utilisant l’énergie mécanique, qui permettraient de produire de l’énergie propre et de faire de l’exercice en même temps !

J’aurais voulu l’inventer : la glace Ben & Jerry’s

Ben & Jerry’s, pour ceux qui ne connaitraient pas (et qui du coup manquent quelque chose de grand !), c’est de la glace en pot. Quoi ? C’est tout ? Oui, mais attendez, je ne vous ai pas tout dit.

Ma première expérience de Ben & Jerry’s remonte à peu de temps… Bien que la marque existe depuis 1978 aux USA, elle n’est arrivée dans les grandes surfaces françaises qu’en 2007. Un copain qui revient des États Unis me dit que c’est dément et qu’il faut que j’essaie… remarquez comme le vocabulaire, sorti du contexte, peut porter à confusion quant à la nature addictive du produit !
A cette époque, les industriels cherchent à inventer des goûts tarabiscottés et à les mettre en arômes dans les yaourts ou dans les glaces allégés au possible et c’est également le moment où ils essaient de mettre un minimum de produit dans des gros emballages (si vous mangez souvent du fromage râpé, vous voyez de quoi je parle).
Bref, revenons à notre histoire. J’ouvre le pot et je constate – avec des étincelles dans les yeux – qu’il est plein à ras bord. En fait, il déborde, il y a de la glace au dessus du bord ! Eh bein, ils ne se fouttent pas de nous chez Ben & Jerry’s ! Et puis dès les premiers coups de cuiller, on tombe sur des morceaux… des morceaux de pâte à cookies pas cuite et surtout des morceaux ENORMES ! Bon, je creuse autour et le déguste plus tard… On retrouve alors tout le plaisir de la pâte à gâteau que l’on déguste du doigt avant de la mettre à cuire ! C’est très gras et sucré, c’est plein de calories, mais c’est justement ce qui fait la force du produit : c’est de la glace pour se faire plaisir !!! Et comme émotionnellement, on est également touché (pour les raisons citées ci dessus), on devient accro… Et voilà, l’affaire est bouclée !

Pour couronner le tout, les ingrédients sont estampillés commerce équitable, le chocolat est délicieux et ils jouent sur cette image locale de la ferme du Vermont où ils ont fait leurs classes… Alors si en plus on a bonne conscience…
Et enfin, les types sont sympa, ils offrent des glaces à tout le monde une fois par an dans tous les États Unis histoire de montrer que c’est cool de manger des glaces Ben & Jerry’s !

Voilà, pas vraiment besoin de vous expliquer pourquoi j’aurais voulu inventer cette marque de glaces : contrepied parfait du leader de la glace aux USA à cette époque. Haagen Dazs (qui est américain pure souche… si si !), mise alors sur la santé, sur un produit nature et tranquille. Les deux loustics arrivent et jouent la carte de l’abondance, de l’excès et du plaisir, ce qui correspond parfaitement au produit « crème glacée ». Ils talonnent aujourd’hui Haagen Dazs avec près d’un tiers de part de marché.

J’aurais voulu l’inventer : Aquasensor

Kezako Aquasensor ?

Rien de moins que le produit phare d’une marque qui fut la PME la plus rentable de France en 2006 ! Cette entreprise, c’est MG International… Ça ne vous dit rien non plus ?

Bon, petite remise dans le contexte : en 2006, une loi entre en vigueur en France, obligeant tous les propriétaires de piscines privées à s’équiper d’un système de clôture ou d’alarme afin de diminuer le nombre de noyades d’enfants. A cette époque, vous avez alors le choix entre entourer votre paradis bleu d’une barrière ou d’un grillage, nécessitant des heures de travail, un coût non négligeable et une dégradation visuelle évidente ou d’autre part, des poteaux disgracieux, à sceller aux quatre coins de la piscine qui fonctionnent avec des super lasers détecteurs de passage et là aussi, c’est très cher…

Ces solutions étaient vraiment logiques : pour empêcher les enfants de se noyer, il faut empêcher les enfants de s’approcher de la piscine.

MG International a simplement appliqué deux règles fondamentales de l’innovation :

  • Penser en dehors du moule : être créatif et ne pas chercher la réponse à une question posée par quelqu’un d’autre mais d’abord définir quel est la vraie source du problème. Ici : ne pas chercher à empêcher l’accès à la piscine, mais plutôt à empêcher la noyade. Autre opportunité : la plupart des gens qui ont une piscine considèrent cette loi comme une contrainte et veulent donc dépenser un minimum d’argent pour juste « être conforme à la loi ».
  • Faire de la veille et dans le cas présent, de la veille juridique. Savoir le plus tôt possible les opportunités qui vont s’offrir à vous vous permet d’anticiper au maximum et de sortir le produit au meilleur moment, c’est à dire lorsque tout le monde parle de cette nouvelle loi (stupide ? inutile ?)…

Le produit Aquasensor était alors déjà breveté, fabriqué et ne demandait plus qu’à être acheté en masse.
Au fait, pour ceux qui n’ont jamais vu ce produit auparavant, il est basé sur le principe tout bête de détection des vagues. Si un objet ou un humain tombe dans l’eau, cela crée des vaguelettes, faciles à détecter, et qui enclenchent une alarme. La solution devient alors extra simple : un boitier en plastique, une sonde de niveau, un petit circuit électronique, le tout fonctionnant sur batteries. Très discret, léger, transportable… d’un coup, tous les autres produits deviennent obsolètes et comme en plus, celui-ci ne coûte pas grand chose à produire en comparaison des concurrents, ils se sont accordé une marge très confortable. CQFD.