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Ne pensez pas à la place de vos clients

Vous est-il déjà arrivé de regarder un film dont tout le monde vous avait dit le plus grand bien et finalement en ressortir déçu ? Vos plus beaux souvenirs de vacances n’étaient-ils pas des lieux / évènements / rencontres totalement inattendus ? Il y a probablement une leçon de business à tirer de tout cela.

Comment dois-je promouvoir mes produits ?

Promouvoir un produit est une tâche délicate. Pour un novice tel que moi, il me semblait tout d’abord important de mettre en avant les fonctions du produit et de montrer tous les usages possibles d’un SteadeeGo ou d’un SlideeGo. Cette méthode a cependant deux gros inconvénients à mes yeux :

1) Même pour un produit technique, donner trop d’informations est décourageant pour le prospect. Au mieux il se concentre et tente d’ingérer tout le descriptif, au pire il zappe rapidement. Pensez aux publicités pour ordinateurs avant l’iMac… et après. Il vaut mieux montrer ce que fait le produit plutôt que comment il le fait.

2) Le client qui connait le produit sur le bout des doigts avant de l’acheter n’a plus rien à découvrir par lui même. C’est exactement comme aller voir un film dont chaque scène vous a été décrite en détails. À l’inverse, une fois la curiosité titillée et après avoir rassuré l’acheteur (prouver au minimum que le produit marche), le client est libre de découvrir de nouvelles façons d’utiliser le produit et s’empressera de partager ses découvertes.

Un exercice difficile

C’est bien évidemment plus facile à dire qu’à faire. Personnellement, j’ai tendance à en mettre trop, à craindre que le prospect ne voie pas tout le potentiel du produit. C’est aussi un exercice de style. Aussi simples paraissent les publicités pour l’iPad… cela demande un savoir-faire certain dont je ne me sens pas encore doté.

Les produits qui marquent sont généralement ceux qui offrent des possibilités bien supérieures à leur fonction originale. Citons par exemple la caméra GoPro, le Post-it ou encore Minecraft. De tels produits suscitent l’envie de participer à une communauté, échanger des astuces et promouvoir SA marque.

Donnez à vos clients les outils pour créer leurs propres expériences produit.

Et vous ?

Comment faites-vous la promotion de vos produits ? Tentez-vous de tout révéler ou au contraire essayez-vous de laisser le client explorer le produit par lui-même ?

Entrepreneur, ça rime avec erreurs…

Tout le monde le dit : pour réussir, il faut se planter, prendre conscience de ce qui n’a pas fonctionné et repartir de plus belle avec plus de bagage. Maintenant que mon entreprise est lancée, le titre de ce blog va logiquement changer et je me suis dit que partager mes erreurs d’entrepreneur serait une bonne ligne directrice. J’espère qu’elle vous permettra de ne pas reproduire mes égarements pour atteindre plus vite la gloire et la richesse intersidérale que vous recherchez forcément en tant qu’entrepreneur (…) !

On commence tout de suite avec :

Croire un beau parleur… sur parole.

Rentrant des USA (où j’ai créé MoveeGo) pour les Pays-Bas, l’essentiel de mes affaires personnelles font le voyage en bateau. Mon stock de produits étant trop important pour voyager dans l’avion avec nous, une partie ira donc dans le container. Comme préconisé par un forum spécialisé, j’ai fait venir plusieurs sociétés de déménagement pour comparer et choisir celle qui inspire le plus confiance. L’une d’entre elle sort du lot, le commercial connait bien son affaire, le type est pro-actif et l’entreprise a une bonne réputation. Le transport devrait mettre environ 6 semaines.

A partir de là, je calcule le stock à emmener avec moi et mets le reste dans le container. Les documents d’entreprise et l’ordinateur iront aussi sur le bateau. Tout devrait arriver vers le 15 septembre, parfait pour relancer le petit business aux Pays-Bas.

Selon le commercial (et les autres disaient pareil…), il est impossible de d’indiquer une date précise sur le contrat tant les aléas sont nombreux. Ayant confiance en les dire du commercial (je l’avais bien testé !), j’ai naturellement organisé mon déménagement d’entreprise sur son estimation de 6 semaines.

Résultat des courses… le bateau partira avec 1 mois de retard, arrivera certainement avec 1 mois et demi de plus que la durée initialement prévue. Le commercial ne donne plus signe de vie, ne peut être contacté directement et ses collègues bottent en touche.
Les conséquences pour MoveeGo sont lourdes : rupture de stock sur tous les produits pendant près de 2 mois, pas de documents papier et pas d’ordinateur pour monter les vidéos mettant en scène les produits MoveeGo. Quand on démarre et que sa réputation reste à faire, c’est problématique.

Conclusion : conforté par les autres estimations qui annonçaient également 6 semaines de transport mais surtout par la tchatche documentée du commercial, je n’ai pas suivi la règle la plus élémentaire du monde professionnel :

Seul ce qui est écrit est acquis

Dans le doute, j’aurais dû choisir l’option sécurisée d’envoyer un colis par transporteur (FedEx ou UPS) avec le matériel pro pour être assuré de pouvoir assurer la transition du déménagement.

Et vous ? Avez-vous eu une mauvaise expérience à cause d’une information qui n’était pas écrite noir sur blanc ?

Petit tour d’horizon d’une entreprise qui se lance (en 2012)

Logo M (Custom)

Comme promis, voici donc plus d’infos sur ma nouvelle entreprise et notamment le déroulage de l’attirail de l’entrepreneur connecté en 2012 !!

 

 

Pour des raisons que vous connaissez, le nom apparaîtra en images, en liens, mais pas en texte.

Donc sans plus attendre, la nouvelle entreprise du professeur Poupoutre s’appelle :

logo_800

Et si vous allez sur le site : http://bit.ly/I6QzoQ vous découvrirez que… c’est encore en projet. En apparence en tout cas. Je m’explique :

Je souhaite soumettre ce projet à Kickstarter qui est un site internet de crowdfunding, comprenez « où des gens que l’on ne connait pas et qui trouvent notre produit/projet cool nous donnent de l’argent pour démarrer en échange de quoi ils recoivent le produit en avant première ou un autocollant ou un t-shirt etc… ». Ce site est fait pour des projets qui se lancent et ont besoin de financement. Si j’avais déjà ouvert une e-boutique par exemple, cela montrerait que mon projet est à un stade trop avancé et que je suis prêt à vendre les produits avec ou sans Kickstarter… et alors le projet serait refusé. Dans mon cas ça tombe bien, j’aurais effectivement besoin de sous pour m’équiper en machines plus professionnelles (et pour éviter des incessants allers / retours le soir au Fab Lab qui est à 1h de route de chez moi) . On a conçu une vidéo avec un storyboard et tout ce qu’il faut, on a tourné les scènes et je suis en train de faire le montage. ensuite, il faudra écrire un argumentaire, proposer des récompenses diverses et variées pour les « supporters » du projet et HOP ! on publie sur Kickstarter en espérant que ça donne une bonne rampe de lancement à la boite.

La deuxième partie consiste à faire parler du projet, même dans un stade de développement précoce pour capter des avis, comprendre les besoins et éventuellement améliorer les produits et bien sûr pourquoi pas dénicher des clients potentiels. Pour cette partie là, j’attaque sur 3 flancs :

– Les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Youtube, Google+). L’idée ici est de prendre contact avec le marché « M. et Mme Toutlemonde ». On essaie de relayer des infos ou des vidéos qui intéressent, on essaie de créer des discussions (mais j’ai encore beaucoup à progresser là dedans). Il faut être crédible, être utile pour que le jour où vous envoyez le message qui dit « le projet est sur Kickstarter, venez nous soutenir ! », ça ressemble plus à un appel aux troupes qu’à un appel au secours. Même si je commence à maîtriser les outils, je suis encore trop timide et ça ne bouge pas assez à mon goût.

– Le blog. Comme d’habitude, l’idée est de proposer du contenu qui intéresse les futurs utilisateurs. Dans le cas présent, des tutoriels pour faire soi même des accessoires pour GoPro ou autres appareils compacts, des trucs et astuces et bien sûr quelques news sur l’avancement du projet. Cette partie là, je commence à maîtriser plutôt bien, même si bien sûr plus d’assiduité ne ferait pas de mal (y compris ici ! mais bon, on n’a que 25 heures dans une journée, hein ?!). Au final, cela apporte également un référencement naturel dans les moteurs de recherche pour la future e-boutique.

– Les forums. Là, c’est encore très différent. Les forums de passionnés de GoPro fourmillent d’idées et de chouettes vidéos. Y participer activement permet de stimuler sa créativité, savoir ce qui se fait et surveiller le marché. Une fois plongé dedans, on tombe facilement sur les produits concurrents et on connait vite leur prix, leurs qualités et leurs défauts. A moi de faire mieux et moins cher maintenant ! Sur les forums, l’ambiance est différente : on ne vient pas présenter sa boite et ses produits de but en blanc. On est avant tout une personne et les discussions sont plus amicales. Si on glisse un lien vers un de ses produits, c’est alors discrètement et sans ambiguïté. J’aime bien l’ambiance qui plane sur les forums de discussion. C’est comme une bande de copains qui certes ne s’est jamais rencontrée, mais où il y a des blagues que seuls eux comprennent, des disputes, des pour et des contre etc… Au final, il y a une grande confiance qui s’installe entre les membres d’un forum et c’est pour cela que les recommandations des uns et des autres prennent de l’importance. Pour un placement de produit, c’est plutôt bon si c’est fait dans les règles. En effet, les utilisateurs qui sont confrontés à un problème vont facilement faire confiance aux réponses d’un forum, pour les raisons que je viens de citer. Mais si vous spammez vos publicités sans apporter quoi que ce soit au forum, alors votre image de marque sera vite détruite et ça peut se retourner contre vous.

Voilà… on va finir avec quelques liens pour que chacun ait sa dose de Mxxxxxxo…

Facebook : http://on.fb.me/HFVhtj 

Twitter : http://bit.ly/HvbBwz 

Youtube : http://bit.ly/IqQZJ0 

Google + : http://bit.ly/I6TldR

Blog : http://bit.ly/HFVE74  

Forum GoPro francophone (cherchez Poupinette333) : http://bit.ly/IJit8D 

Forum GoPro anglophone (cherchez Poupinette333) : http://bit.ly/HAq49C 

Le nouveau projet entrepreneurial en détail

Comme promis, voilà plus d’infos sur le nouveau projet de création d’entreprise qui occupe mes journées.

Pourquoi un nouveau projet ?

Parce que le projet Tikalio est un gros gros projet qui nécessite de prendre le temps de le construire : trouver des clients, avoir des commandes qui rentrent peut prendre plusieurs mois. Sans parler du gros boulot de R&D qu’il reste encore à faire. Dans cette optique, j’ai cherché une idée à développer ici aux US pour le temps qui nous reste ici, c’est à dire 5 mois. Le projet de tongs avec fleur en 3D n’a pas fonctionné alors je me suis redirigé vers autre chose.

De quoi s’agit-il ?

Je n’ai pas encore bien travaillé mon pitch, mais l’idée, c’est de proposer des accessoires pour caméra qui permettent de faire de superbes prises de vues lorsque l’on est en voyage / rando / sortie. Ces accessoires sont donc conçus pour les petites caméras genre appareil photo numérique, téléphone portable ou encore la GoPro. Ainsi, plutôt que de se procurer du matériel professionnel à plusieurs centaines d’euros et devoir prendre une valise de 20 kg partout où l’on va, le site proposera des accessoires légers, bon marché (aux alentours de 40 – 50 euros) et simples d’utilisation. L’astuce ? Utiliser les tutoriaux en ligne sur youtube et autres blogs qui expliquent comment faire du pro pour pas grand chose. Le hic, c’est qu’il y a toujours une partie où il faut se procurer une pièce très spéciale et il faut souvent disposer d’un outillage conséquent également. Donc mon idée, c’est d’acheter en quantité les pièces nécessaires, faire les opérations « machine » et envoyer le tout en kit au client qui n’a plus qu’à monter son produit en 5 minutes et sans outil.

Et de quel genre d’accessoire tu parles, là ?

Eh bien pour l’instant, j’ai conçu un steadicam qui est un montage basé sur un système de rotule et qui permet d’anéantir tout mouvement de caméra lorsque l’on marche ou court. Le film est alors tout en glissé. C’est assez impressionnant ! Et l’autre produit qui est dans les starting blocks, c’est un slider, qui permet de faire des effets de travelling. Il y a d’autres accessoires dispo, mais moins techniques. D’autres produits viendront bientôt compléter la liste. Et bien sûr, tout ceci peut tenir dans le sac à dos pour un poids minimal.

Et le lancement, c’est pour quand ?

A priori, dans une semaine ou deux, j’espère. Je viens de recevoir mon autorisation de travail. Il me reste à obtenir le permis de vendre californien. Pour le type d’entreprise, j’opte pour la sole proprietorship, qui est ni plus ni moins l’équivalent américain de l’entreprise individuelle. Puisque ce n’est pas un projet risqué et puisque je ne vais pas m’endetter, ça me semble la bonne option pour démarrer rapidement et à moindres frais. J’ai trouvé un nom, réservé l’URL du site internet, installé Prestashop dessus pour faire une e-boutique, configuré le paiement par carte de débit / crédit avec un module paypal, installé et configuré un blog WordPress, réservé la page facebook, twitter et youtube. Tout ça aujourd’hui… Bah oui, quand on est rôdé, ça va beaucoup plus vite ! Il me reste toutefois beaucoup de travail. En premier lieu fixer un prix de vente (j’ai le prix de revient, mais il reste à estimer la main d’oeuvre et voir les histoires d’expédition), créer du contenu sur le blog, remplir la boutique, faire des photos produits, faire des vidéos de démonstration ainsi que les vidéos expliquant le montage, semer des messages sur les blogs / forums spécialisés…

Et c’est quoi le nom ? On peut voir le site ?

Je ne vais pas donner le nom ici… J’ai appris de l’expérience des fontaines que ce n’est pas une très bonne idée de citer sa marque toute neuve sur un blog bien référencé. Pendant des mois, en cherchant Tikalio dans google, vous tombiez d’abord sur le blog sylvainlepoutre.com et bien avant le blog Tikalio… Et puis pour le moment, la boutique ne ressemble à rien alors je mettrai un lien ici quand ce sera plus joli.

En tout cas, je suis très motivé ! Demain soir, je retourne à l’atelier pour peaufiner les produits et ce week end, on va faire un tour sur une belle plage et je prendrais quelques vidéos en action pour alimenter le site.

Toutes vos remarques et encouragements sont les bienvenus dans les commentaires !

photo credit: Louish Pixel via photopin cc

Conférence sur l’entrepreneuriat à Long Beach, California

growthconference2012

Depuis un an maintenant, je me suis inscrit à un meetup pour les entrepreneurs à Los Angeles. Je n’étais jamais allé à aucun des Network after work qu’ils organisent car n’ayant pas de business (ou tout du moins, ne pouvant pas trop en parler dans les détails), je n’osais pas y aller. Mais maintenant que j’ai du concret à raconter et puisqu’une conférence était organisée à Long Beach (c’est plus anonyme qu’une soirée networking donc parfait voir comment ça se passe) je ne pouvais pas ne pas y aller.

2012 Entrepreneur Magazine’s GROWTH Conference (plus d’infos)

Le programme :

– 08:30 – 09:45 : Discours d’ouverture par Chris Brogan gourou des médias sociaux.
– 10:00 – 11:15 : Session séminaires #1
– 11:30 – 12:45 : Session séminaires #2
– 12:45 – 14:05 : Repas et remise des prix Entrepreneur of 2011
– 14:15 – 15: 30 : Session séminaires #3
– 15:30 – 16:30 : Networking cocktail

J’ai assisté aux conférences suivantes :

Small but social : How small businesses can win with social media marketing
Présentation par Jason Falls, consultant en marketing des réseaux sociaux.

–  Overcoming business hurdles
Discussion entre différents intervenants et orchestrée par Colleen DeBaise (oui je sais, elle a du pot de pas être née en France, elle…) d’Entrepreneur Magazine.

All fired up : Tips to ignite customer passion for your brand
Présentation survitaminée par Erika Napoletano, spécialiste des marques et écrivain.

J’aurais voulu aller voir la session de pitchs, mais ce n’était pas possible car il y avait 6 pitch en même temps autour de 6 tables avec 6 éditeurs (oui, pas des investisseurs, mais des éditeurs qui veulent parler de start up dans leurs colonnes !). Donc pas possible d’y assister.

Dans ce genre de rendez-vous et malgré les titres accrocheurs des conférences, on n’apprend pas grand chose de concret. On ne va pas sortir de là avec une série d’outils ou de sites webs qui vont soudainement nous faire gagner 50% de clients en plus. En revanche, ces speechs (très bons d’ailleurs) permettent de prendre du recul sur son entreprise et sa façon de gérer la communication ou les relation client ou encore l’innovation. Concrètement, je suis ressorti de là boosté, avec quelques belles phrases notées sur un bout de papier (j’y viens) et surtout deux feuilles remplies d’idées d’amélioration pour ma création d’entreprise en cours… C’est un environnement très bon pour la créativité car il favorise les échanges. D’ailleurs, la prochaine fois, je ne ferai plus l’erreur de venir sans carte de visite. C’est comme si j’étais venu à poil en fait… Je peux parler de ma création d’entreprise, mais personne n’aura mes coordonnées ou même mon nom pour me retrouver si ils veulent en parler à quelqu’un d’autre ou si ils veulent que l’on travaille ensemble. Au passage, c’est vraiment sympa de voir que même étant « profil bas », j’ai eu l’opportunité de discuter avec 5 ou 6 entrepreneurs au cours de cette journée. Ça fait du bien aussi de rencontrer des personnes qui sont confrontées aux mêmes problèmes. Bref, du réseautage à l’état pur !

Voilà donc les quelques phrases que j’ai griffonnées :

Chris Brogan :

When you sell something, be clean about it

Mieux vaut être clair et dire « nous aimerions vous vendre notre produit car nous pensons qu’il est LA bonne solution à votre problème » plutôt que de laisser le prospect dans un flou inconfortable. (valable sur les sites internet également)

To empower a community, build a campfire

Créez un lieu d’échanges où les clients sont au centre du processus.

Great entrepreneurs never talk about themselves. Those who do are desperate

Parlez de vos clients, de l’expérience qu’ils vivent avec vos produits. Si vous parlez uniquement de votre entreprise ou des caractéristiques de vos produits, cela ressemble à un appel au secours avant de couler.

Enfin, ses deux conseils pour cette année 2012 : utilisez des outils d’écoute pour filtrer l’information et gagner du temps (je ne connaissais pas ces « listening tools »… je regarderai à l’occasion). Et par ailleurs, faites de la vidéo. Internet est saturé de texte et… beaucoup de personnes ont eu un joli ipad à noël alors ils ont envie de voir plein de jolies vidéos !

Jason Falls :

jasonfalls

With social media marketing, you can :
– Enhance brand and awareness
– Protect your reputation
– Enhance public relations
– Build a community
– Enhance customer service
– Facilitate R&D
– Drive sales ans leads

Allez, je tente une traduction

Grâce au marketing sur les médias sociaux, vous pouvez :
– Attirer l’attention sur votre marque et la renforcer
– Protéger votre réputation
– Améliorer vos relations publiques
– Faire émerger une communauté
– Améliorer le service client
– Faciliter la R&D
– Trouver des clients et faire des ventes

En tant que petite entreprise (où bien souvent, c’est vous même qui gérez les réseaux sociaux), vous ne pouvez pas tout faire alors choisissez un, deux ou trois axes et développez-les.
Par ailleurs, il a bien insisté sur le fait que mettre un message de vente directement sur les réseaux sociaux (du type « super promo vendredi sur les aspirateurs »), ça ne marche pas. C’est une entreprise qui fait de la pub ! Ce qui marche, ce sont des gens qui conseillent à leurs amis ou connaissances un bon plan, les références. Le vendeur d’aspirateur aurait ainsi pu communiquer en disant par exemple « Les aspirateurs sans sac, ça fait gagner un temps fou sur la corvée de ménage ! » en incitant ainsi ses fans qui ont un aspirateur sans sac à transmettre le message en validant qu’en effet depuis qu’ils ont un aspirateur sans sac, ils sont plus heureux… (pour ma part, j’ai un aspirateur sans sac et c’est &%$&*&*(()$ ! faut sortir les filtres, mousses et compagnie tout les 2 nettoyages et les frotter à la balayette pour faire sortir la poussière… un grand bond en arrière en ce qui me concerne – mais peut être que les Dyson sont mieux…)

Erika Napoletano :

Napoletano

Why are we in business ? … Because our customers let us be in business

On est chef d’entreprise parce que nous avons des clients qui nous permettent de vivre de notre passion.

Every successfull brand is excessively unpopular for a whole part of the society

Ceux qui cherchent à créer une marque qui plait à tous finissent par ne plaire à personne par manque de personnalité. Donnez de la personnalité à votre marque, cela fera un tri certes, mais vous ne garderez que ceux qui sont intéressés par vous et vos produits. Il y a un paquet de gens qui sont anti-Apple, anti-Facebook ou encore anti-Free !

People do business with people

Entendue un paquet de fois, celle là. Cela revient à dire qu’il faut personnifier notre marque. Montrez-vous, donnez un côté humain à votre communication, surtout sur internet !

You’ve got value. Don’t give it for free

Une des erreurs les plus communes des jeunes entreprises est de vendre son produit pas assez cher dans un premier temps pour gagner des clients puis d’augmenter ses prix pour devenir rentable. Et la citation qui vient à la suite :

You can give away the « why »… you shouldn’t give away the « how » !
When people give you cash, it gives you reinforcement / accomplishment

C’est aussi à ça que ça sert de faire payer les gens. Plus ils payent, plus vous êtes riche, plus cela valide le fait que votre produit a de la valeur à leurs yeux et cela vous donne par ailleurs un sentiment d’accomplissement nécessaire pour garder la motivation.

Si les questions de paiements clients et de contrats vous intéressent, regardez cette présentation de Mike Monteiro : F*ck you. Pay me. Si vous parlez anglais, bien sûr !

Faire connaitre son entreprise sur internet – 2/10 : créer un site internet facilement

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Créer un site web ! C’est la première remarque qui vient lorsque l’on évoque la présence sur internet. Pour les non technophiles, le site web semble d’ailleurs bien suffisant. Nous allons voir que ce n’est pas tout à fait vrai.

Mais tout d’abord, voyons à quoi sert un site internet. Majoritairement, un site internet permet de se présenter. Descriptif de l’entreprise, détails sur les produits, présentation des employés de la société. Un client y trouvera donc des informations sur vous et vos produits et à ses yeux, votre entreprise sera sérieuse. C’est bête à dire, mais une entreprise qui n’a pas son site web, ça effraie : on se demande si elle ne vient pas juste d’être créée (et donc si elle ne va pas disparaitre aussi vite) ou si on peut lui faire confiance. Le site internet est l’image de l’entreprise. Sans site, le client se fait sa propre image et souvent, son sens de la survie l’obligera à imaginer le pire…

Voyons maintenant à quoi ne sert pas un site internet. Il ne sert pas a trouver des clients. Comme il comporte des informations figées et rarement mises à jour, il n’est pas bien répertorié dans les moteurs de recherche en dehors du nom même de l’entreprise. Par exemple, l’entreprise tartempion  qui fabrique et vend des tartes sera facilement trouvée en tapant « tartempion » dans google. En effet, peu d’autres sites utilisent ce mot et le site de la société tartempion l’emploie à tout bout de champ. En revanche, sur une recherche utilisant le mot « tarte », il est fort probable que le site de tartempion n’apparaisse pas car il y a énormément de sites internet qui parlent de tartes et qui en parlent tous les jours !!! Prenez les sites de recettes de cuisine ou les blogs de pâtissiers du dimanche (no offense). Or, le client à la recherche de tarte va naturellement taper « tarte » et non « tartempion » dans son moteur de recherche préféré. Ensuite, un site internet ne permet pas non plus d’engager une discussion avec le visiteur. C’est une discussion à un sens, de vous vers le visiteur. En dehors du formulaire de contact, il n’a pas vraiment de moyen d’interagir (mais d’autres moyens existent, heureusement).

Il est donc bien sûr indispensable d’avoir votre site internet aujourd’hui, d’autant que le moindre client, partenaire, fournisseur ou même demandeur d’emploi ira chercher des informations sur votre société avant de vous contacter. Donc NON, le site web ne fait pas tout, mais OUI, il est une pièce maîtresse de votre image sur la toile.

Voyons maintenant comment faire un site internet facilement. Il existe plusieurs cas de figure :

– Votre société est grande et dispose d’un budget communication important. Dans ce cas, vous ferez appel à une société externe, spécialisée dans le développement de sites web. Comptez au minimum plusieurs milliers d’euros pour un site basique.
– Votre business repose avant tout sur internet. Vous devez alors faire appel à une société extérieure ou avoir les compétences de développement web en interne.
– Votre société est petite et vous avez une personne qui dispose de temps pour faire un site web (employé polyvalent, stagiaire…). Vous pouvez alors le faire gratuitement ou presque.

Pour bien visionner la vidéo, utilisez le plein écran et la HD 😉

Image de prévisualisation YouTube

Deux méthodes s’offrent donc à vous :

1) Utiliser WordPress (ou un autre CMS tel Joomla ou dotclear) pour créer un site.

Le processus est simple, après avoir réservé votre nom de domaine, vous installez wordpress sur le serveur (il existe une multitude d’excellents tutoriels sur internet). Ensuite, vous choisissez un thème. Certains sont payants, mais il y en a de très bons qui sont gratuits et plus ou moins personnalisables. Certains thèmes sont faits spécialement pour les sites (et non les blogs). A vous de les tester pour trouver celui qui vous convient. Enfin, vous ajoutez des widgets et plugins pour ajouter des « fonctions » à votre site internet. Là aussi il existe un choix énorme et il faut farfouiller un peu avant de trouver ce que l’on souhaite.
Cette solution demandera certainement une vingtaine d’heures de travail pour obtenir quelque chose de satisfaisant pour quelqu’un qui ne connait absolument pas wordpress (une fois que  l’on connait, une heure ou deux suffisent !). L’avantage est que vous avez accès à des fonctionnalités avancées de formulaire, de galerie photo ou encore d’insertion de vidéos par exemple.

2) Apprendre à programmer en HTML et CSS pour créer un site vitrine.

C’est relativement simple, même si le mot « programmer » peut faire peur de prime abord. Commencez par aller faire un tour sur le Site du Zero et suivez le didacticiel sur HTML5 et CSS3. Vous n’avez besoin que d’un éditeur de texte et de tous vos neurones. En quelques heures, vous serez capable de faire un site qui tient la route et surtout, vous contrôlerez tout, de la moindre teinte de couleur à la largeur exacte de vos colonnes… C’est vraiment intéressant de comprendre comment ça marche de l’intérieur.
Cette solution demandera 4 ou 5 heures pour créer un site basique, mais les fonctionnalités ne seront pas très spectaculaires : des pages, des liens, des photos et pas vraiment d’animations ou de vidéos.

A vous de choisir en fonction du temps et de l’argent que vous avez à y consacrer. Mais vous voyez que faire un premier site internet, même professionnel est loin d’être aussi sorcier qu’on l’imagine.