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Le blog, un bon exercice de marketing ?

Lorsque je lis des blogs de créateurs d’entreprise, je suis souvent étonné de trouver des similitudes entre leur expérience et la mienne, celle de blogueur (en cours de création d’entreprise). La dimension marketing, notamment, me parait assez similaire.

 

1) Connaître son marché / sa blogosphère

Toute entreprise se doit de surveiller son marché… et de s’inspirer de ses concurrents. Par ailleurs, définir son marché est crucial pour limiter les dépenses en communication.
Le blogueur, en connaissant bien son auditoire, peut mieux définir sa cible et ses attentes. Lire les autres blogs de la blogosphère permet également un bon benchmarking (tel type d’article séduit alors que celui là n’a pas généré beaucoup de commentaires…) et stimule la créativité.

 

2) Trouver de nouveaux clients / lecteurs

Trouver de nouveaux clients est souvent le coeur de la croissance d’une entreprise. Pour ce faire, elle va communiquer, faire de la publicité, chercher des recommandations auprès de ses clients actuels.
Un blogueur a besoin de lecteurs pour rester motivé. En trouver de nouveaux est un travail de tous les jours qui passe par des interventions sur des forums spécialisés, des commentaires sur d’autres blogs ou encore un meilleur référencement (bon, là, ça vient avec le temps… mais n’est-ce pas aussi le cas d’une entreprise ?!). Et puis comme dans le monde réel, il existe différents canaux de diffusion : actualités, Twitter, Facebook, LinkedIn, etc..

 

3) Fidéliser ses clients / lecteurs

C’est très à la mode depuis plusieurs années dans les entreprises. On sait qu’il est fichtrement moins cher de fidéliser un client actuel que d’en convaincre un nouveau. Des newsletter, des envois d’emails ou de courriers personnalisés ou encore un petit coup de téléphone, juste pour prendre connaissance de l’actualité de son client sont de bonnes techniques. Sans parler de la traditionnelle carte de voeux ! (ça marche, ça ? peut être envoyer une carte à un autre moment serait plus efficace, comme à l’anniversaire de la première commande, par exemple !). L’important étant de rester à l’écoute des besoins clients pour les satisfaire et suivre leurs évolutions.
Le blogueur dispose à peu de choses près des mêmes outils. Newsletter, emails, analytics. Il devient alors plus simple de déterminer les améliorations à faire sur son produit, le blog et appliquer la fameuse (en entreprise) méthode du PDCA (Plan, Do, Check, Act).

 

4) Gagner en crédibilité

Pour l’entreprise, cela passe par des publications dans des revues spécialisées, des contrats à bonne visibilité ou encore des recommandations clients.
Le blog, lui, va gagner en crédibilité grâce aux commentaires, aux articles publiés ou repris ailleurs sur le web et… à la communication offline, dans des conférences, des journaux papier ou à la télévision.

 

5) Vendre ses produits

Ici, le rapprochement est peut être plus discutable.
L’entreprise a clairement pour objectif de gagner de l’argent en vendant ses produits tandis que le blog offre différents modes de rémunération. Certains blogueurs se rémunèrent en argent, mais ce n’est probablement pas l’objectif de la plupart des blogueurs. Pour ma part, je me rémunère en commentaires… Chaque matin, lorsque ma boite email me fait coucou en me montrant 1, 2 ou 3 nouveaux commentaires, je saute au plafond puis je suis reboosté pour écrire un nouvel article passionnant (je vous laisse juges !). Souvent, il existe une autre forme de rémunération du blogueur : la reconnaissance. Ça compte aussi. Et parfois, le blogueur va se rémunérer par d’autres biais, mais grâce au blog : en trouvant un boulot, en faisant parler de son entreprise, en vendant des fontaines parce que M. Truc a lu le blog d’un type qui conçoit des fontaines et l’a recommandé à Mme Machin qui planchait sur l’aménagement d’un éco-quartier…

 

Pour conclure, je pense que bloguer est un très bon exercice de marketing et que c’est un bon moyen de savoir si on aime vendre et si on serait capable de la faire. Allons encore plus loin… un bon blogueur devrait pouvoir plus facilement lever des fonds car cela montre qu’il est capable de transmettre sa passion et de se vendre. Les points communs sont nombreux :
– Définir sa cible
– Recadrer son offre
– Étudier le besoin
– Faire savoir à tous les clients potentiels que l’on existe
– Proposer des produits qui surprennent le client
– Travailler avec passion etc..
Néanmoins, je pense que c’est plus facile et rapide sur internet car tous les outils sont gratuits et accessibles et tant que l’on ne demande pas de mettre la main au portefeuille, il est tout de même plus simple de convaincre. Et puis sur un blog, on peut faire des erreurs, ce n’est pas très grave.

Mon entreprise a désormais un nom !

Enfin ! Après moultes recherches de solutions pour trouver un nom, après avoir exploré des tas de termes autour de mon sujet, après avoir envisagé les pires jeux de mots pour essayer de donner du sens à ce nom d’entreprise, après m’être relevé une demi douzaine de fois ces derniers jours parce que je ne voyais que des lettres qui tournaient dans ma tête en allant me coucher, après plusieurs allers-retours du genre « je considère que le nom c’est ça et je vois si ça colle pendant un jour ou deux… », et bien sûr, après vérifications que le nom est bien disponible à l’INPI, évidemment, mais aussi en .fr, en .com, sur facebook, twitter, myspace, et autre LinkedIn… j’ai enfin tranché !

Ce sera TIKALIO (auquel on peut accoler « Fontaines » éventuellement)

Le plus dur aura été de trancher entre un nom très descriptif, qui d’une part limite les possibilités d’extension et reste très impersonnel, mais permet d’être tout de suite reconnaissable et plus facilement mémorisé, et d’autre part, un nom plus évocateur, qui raconte une histoire, mais qu’il faudra faire vivre par ailleurs.

J’ai choisi la deuxième solution, le challenge est plus intéressant et ça me parait plus malin à long terme. Je compte bien, du coup, y accoler un slogan très explicite et un logo minimaliste pour ne pas trop « charger la mule ».

Comment ça nous est venu ?
Alors que l’on cherchait de nouvelles pistes (oui, ma femme est d’une grande aide dans les étapes créatives !), on a essayé de prendre en compte le contexte de la création d’entreprise.. ben oui, quoi de mieux pour raconter une histoire… Là, ça a été simple : je suis en train de bâtir une entreprise, tout en m’occupant de ma fille Maya (et c’est un peu à cause d’ grâce à elle que je ne travaille pas en ce moment). Batir ? Maya ? mais c’est bien sûr !!! TIKAL ! La grande cité et chef d’oeuvre architectural de l’empire Maya ! Et voilà, on avait notre base. Restait à l’habiller… un « o » à la fin évoquerait l’eau, mais tikalo, ça se prononce trop vite… Tikaleo, c’est très joli, mais ça sonne plutôt comme un site web de services ou une marque de jouets (comme me l’a fait remarquer une amie qui était dans la confidence), Tikalao sonnait un peu trop tribal ou déodorant… et donc nous y voilà… Tikalio !

Vous en pensez quoi ?

7 sites pour trouver votre nom d’entreprise

Trouver le nom de votre entreprise est difficile… il va représenter tellement !

C’est celui que vont prononcer vos clients (ou prospects dans un premier temps).
C’est celui que vous allez répéter des dizaines de fois par jour, y compris au téléphone.
C’est celui qui apparaitra sur tous vos documents, brochures, cartes de visite, site internet… et qui sera si difficile à changer (contrairement au slogan).
Et surtout, c’est celui qui va véhiculer votre image, qui doit être facile à retenir, à épeler, qui doit raconter votre entreprise etc..

Voici 6 sites pour vous aider dans cette tâche ardue :

Sur le blog de Guilhem Bertholet : bon récapitulatif des points importants.
http://www.guilhembertholet.com/blog/2010/11/08/trouver-le-nom-de-sa-startup/

Sur MarketingSherpa : 3 étapes et erreurs à éviter (en Anglais).
https://www.marketingsherpa.com/article.php?ident=24156#

Sur Onstartups.com : 17 suggestions pour nommer votre startup (en Anglais).
http://onstartups.com/tabid/3339/bid/17702/17-Mutable-Suggestions-For-Naming-A-Startup.aspx

Sur Come4news : descriptif très complet et surtout avec de vrais « trucs » (comme les évocations de telles ou telles consonnes au début du nom etc…)
http://www.come4news.com/6-etapes-pour-trouver-le-nom-de-son-entreprise-de-sa-marque-ou-de-son-site-int.html

Dictionnaire d’expressions : bien pratique pour trouver des jeux de mots ou des évocations autour de votre thème.
http://www.mediadico.com/dictionnaire/expression

Dotomator : site qui vous propose des combinaisons de plusieurs mots ou encore un générateur d’adresses web 2.0. Idéal si vous êtes en panne d’inspiration.
http://www.dotomator.com/

Namechecklist : verifie la disponibilité de votre nom pour différentes extensions de sites internet, pour les réseaux sociaux et vous donne le nombre de réponses dans les moteurs de recherche.
http://www.namechecklist.com/

Bonne recherche !

Les secrets d’un bon slogan

Qu’est-ce qui fait la différence entre :
« On se lève tous pour Danette ! », « Yes, we can », « Boire ou conduire il faut choisir », « Nespresso, What Else ? » ou encore « Parce que je le vaux bien »
et les slogans suivants :
« Il faut un président à la France », « Fruitella, le bonheur d’être tous ensemble », « Gervais aux fruits, grandir dans le bon sens » ou encore « Apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre » ?

Je ne suis pas expert pour y répondre, mais Pierre Morsa, oui !
Il a écrit une série de 3 articles sur le sujet que je résume pour vous :

Il utilise le concept de la Powerline : une phrase qui accroche avec un pouvoir évocateur puissant.

Une powerline peut être un slogan, mais également une citation célèbre (I have a dream), une réplique de film (C’est bon, c’est fin, ça se mange sans faim) ou même une blague (le « Mangez des pommes » de la marionnette de Chirac aux guignols lui a certainement servi à asseoir son image France-Terroir…).

Dans le cas d’un slogan, il doit décrire ce que le consommateur attend du produit (sans forcément tomber dans la description vide de sens du genre : « Dupont, charpentier menuisier »).

Les trois règles d’or sont les suivantes :

  • Raconter une histoire (Eastpak, « Build to resist »)
  • Être crédible (« Andros, ça c’est fort de fruit », meilleur que « Snapple, the best thing on earth, just got better »)
  • Avoir une sonorité mémorable (Pti Dop, « Ne pique pas les yeux, évite les noeuds »)

Il y a par ailleurs quelques règles d’argent qu’il est important de respecter :

  • Décrire / rappeler la promesse (les bénéfices du produit pour le client)
  • Être original, se démarquer de la concurrence
  • Provoquer une émotion
  • Ne pas travailler en comité ou en focus group pour la phase créative
  • S’assurer que le slogan permet de comprendre ce que le produit peut faire pour le client
  • Être présent : apparaître sous plusieurs formes (écrite, orale) et via plusieurs supports
  • Garder un bon slogan… Le changer pourrait décevoir les clients
  • Donner de la personnalité au slogan

Pour finir, voici une powerline qui est restée incontestablement dans l’histoire :
Veni, Vidi, Vici (pas la peine de citer l’auteur, je crois…)

Je vous mets les liens vers les articles de Pierre Morsa :
Article 1
Article 2
Article 3

Bon, mais concrètement ?
Ça fait deux jours que je suis plongé là dedans… et même si j’ai saisi l’idée générale, c’est bien plus compliqué que ça en a l’air…
J’ai maintenant une petite dizaine de slogans, mais en les lisant à voix haute, ils sonnent franchement ridicules… il faut vraiment faire chauffer le dictionnaire des synonymes pour trouver LE terme qui sonnera bien et n’aura pas de connotation étrange…

Bon, je pars en reformuler quelque-uns !!

Edit : le site suivant répertorie des centaines de slogans publicitaires… une bonne source d’inspiration !
http://slogansdepub.skyrock.com/

Et en cadeau bonus, les anglophone (sous-titres en Français disponibles) pourront se délecter de la leçon de marketing de Simon Synek : How great leaders inspire action ?

C’est aussi une bonne leçon d’argumentation, domaine dans lequel les américains excellent…

Formes, couleurs et communication

Durant deux semaines, je vais être en mode Comm’ !

J’ai potassé le livre électronique Décryptages numéro 1 du markeutinge et de la comm de Luc-Olivier Lafeuille, disponible gratuitement sur ce site : http://asity.fr/index.php/publications. Au passage, en recherchant ce lien, j’ai découvert qu’il propose d’autres livres en téléchargement… je viens donc de dévorer en une petite heure Les trucs et astuces du markeutinge. Ces livres sont simples et agréables à lire. Il ne s’agit pas de méthodes pré-mâchées mais plutôt de conseils venant de personnes expérimentées et qui permettent de comprendre les enjeux de la communication. C’est exactement ce genre de livre que je recherche pour m’auto-former à de nouvelles disciplines. Je ne deviendrai pas expert en comm’, mais avoir quelques bases et s’y plonger pendant quelques jours me permettront, je l’espère, d’éviter quelques erreurs grossières.

Tout d’abord, je vais essayer de trouver un nom pour l’entreprise : le concept et assez clair dans ma tête maintenant pour savoir ce que je veux y transmettre. Ensuite, je vais chercher un slogan, une vocation et une (ou plusieurs) promesse(s). Si ces mots ne vous disent rien, n’hésitez pas à jeter un oeil aux bouquins cités ci-dessus… moi non plus, la semaine dernière, je ne savais pas ce que ça voulait dire !
Une des difficultés à trouver un nom réside dans le fait qu’il faut qu’il soit disponible. Mais disponible partout !!! Ce qui veut dire : en tant que marque dans mon domaine à l’INPI, en tant que marque à l’étranger (éventuellement), en tant qu’adresse internet (.fr et .com, tant qu’à faire), facile à prononcer et à retenir dans plusieurs langues, etc… pfiouuu, j’en ai déjà des suées !!

Ensuite, je vais m’attacher au bout d’une corde à définir des couleurs et des formes qui correspondent à l’esprit de l’entreprise. Je vais probablement passer par l’étape de la planche de tendances. Tout ça pour parvenir à un logo, un code couleur, une écriture… bref, une identité visuelle.

Enfin, une fois que tout cela sera bien défini, je vais le transcrire dans le design produit : quelques petits dessins pour voir si tout est cohérent et donner forme (au premier sens du terme) au projet.

Quel beau programme ! Je commence à me demander si ça tiendra sur deux semaines…