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L’APCE pour les fainéants – partie 1

 

Qui dit création d’entreprise dit APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises).
On la trouve dans tous les bon endroits où l’on prodigue des conseils : « va voir sur le site de l’APCE, tu auras tes réponses » ou encore « le site de l’APCE, c’est le premier endroit où il faut aller pour créer sa boite » etc..

Forcément, depuis maintenant 2 mois que je me suis lancé à fond dans l’aventure, je n’y avais pour ainsi dire pas mis les pieds… à peine quelques passages furtifs suivis d’un découragement « je le mets en marque-page et j’y reviens plus tard ! »

Hier, j’ai pris mon cerveau à deux mains et je m’y suis plongé.
Première constatation, la page d’accueil du site est géniale : 17 profils et un choix immédiat… un modèle du genre !
Capture APCE

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, par la suite, ça devient plus fouillis, mais vu la masse d’informations…

Ben oui, forcément, les gens avaient raison ! Ce site est très bien fait, reprend tous les fondamentaux de la création d’entreprise et il y a même des formulaires à imprimer pour faciliter la mise à plat du projet.

Donc hier, durant plusieurs heures, je n’ai lu que la partie intitulée : L’idée

En résumé (et pour vous donner plus envie d’aller lire !), voilà ce qu’on y trouve :

Déceler une opportunité : explications sur comment se mettre dans le bon état d’esprit pour trouver une idée de création d’entreprise et les différents moyens d’observation de son environnement pouvant déboucher sur un idée. Ajoutez à cela un article reprenant quelques bonnes (et faciles) techniques de créativité.

Nouvelles idées et tendances : très bonne partie du site, étant donné qu’il y a peu d’infos pratiques sur ce domaine sur internet. Des exemples concrets, des tendances, des centaines d’idées de business dont on peut s’inspirer.

Protéger son idée : toutes les informations sur les brevets, dépot de marque, enveloppe soleau et autres bizarreries de l’INPI.

L’idée innovante : des définitions autour de l’innovation, de l’invention et les questions à se poser autour de son idée (de quel type d’innovation s’agit-il ? sachant cela, où dois-je concentrer mes efforts ? etc..). Des repères pour juger de l’adéquation entre l’homme et le projet.

La franchise / Activités libérales / Activités artisanales : je n’ai pas lu ces parties là, vu que je ne suis pas directement concerné, mais je ne doute pas qu’elles soient intéressantes.

Au final, je dirais… comme tout le monde : le site de l’APCE est LA base de ressources pour démarrer son projet de création d’entreprise et même si il y a beaucoup à lire, il n’y a pas grand chose d’inutile !

Quand j’aurai digéré cette partie là, je partagerai certainement avec vous ma lecture des 9 parties suivantes ! So long !

32 conseils pour créateurs d’entreprises

Article tiré du blog de Grasshoper Group qui a demandé à ses followers Twitter de faire part des meilleurs conseils qu’ils ont reçu lors de leur création d’entreprise.

  • Ne jamais sous-estimer la puissance d’un mot de remerciement.
  • Pensez plus intelligemment (vos API), pas plus intensément.
  • La passion pour votre produit / service, vous aidera à traverser les moments difficiles.
  • Si il n’y a pas d’autres acteurs sur un marché, méfiez-vous. Acceptez la concurrence et apprenez d’elle pour améliorer vos propres produits.
  • PENSEZ GRAND, extensibilité et plans à long terme.
  • Faites toujours payer vos clients dès le Jour 1.
  • Les envieux vont détester, mais les gagnants gagnent toujours.
  • Echouez rapidement.
  • Idée, équipe et indépendance financière. Tout ce qu’il faut à une bonne start up.
  • Faites des profits dans le plus court délai en un minimum d’efforts. Plus de salaire, plus de bureau ou plus (+) d’employés : plus (+) de profits.
  • Engagez des personnes sur leur état d’esprit. Tout le reste peut s’apprendre.
  • Restez simple – sortez votre produit pour tester ses fonctionnalités et seulement ensuite faites des ajouts.
  • Vous n’avez pas besoin d’une grande idée. Juste d’une idée qui a du sens et que vous pouvez mettre en oeuvre. Ajoutez à cela du travail, de l’agilité et de la passion.
  • N’ayez pas peur de tester-rater-apprendre et de continuer à grandir de vos erreurs.
  • La plus grande force qu’un entrepreneur puisse avoir est de constamment ré-évaluer son marché en constante mutation et de vouloir s’adapter.
  • Sortez et faites-le.
  • Toujours innover parce que si vous arrêtez, vous stagnez. Quand vous stagnez, vous mourez.
  • Quelqu’un peut voler des idées, mais personne ne peut voler l’exécution ou la passion.
  • Tout s’accélère quand vous quittez votre job et accrochez à la porte le signe « ouvert ».
  • Reconnaissez d’abord que vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Ça vous aidera à vous focaliser sur les bonnes questions. Ensuite vous pourrez trouver les réponses.
  • N’abandonnez pas.
  • Recrutez lentement. Licenciez rapidement.
  • Une vidéo sans fioritures de 1-2 minutes sur la page d’accueil qui explique clairement ce que fait l’entreprise.
  • Recueillez des adresses e-mail online et commencez votre campagne marketing avant d’écrire le code.
  • Vous ne pouvez pas épuiser votre potentiel.
  • Vous pouvez toujours échouer, mais n’abandonnez jamais.
  • N’ayez pas peur de faire quelque chose d’unique.
  • Allez de l’avant avec confiance, mais ne grandissez pas en étant trop attaché à votre concept. L’agilité est la meilleure arme d’un entrepreneur.
  • Connaissez vos prospects et FOCUS, FOCUS, FOCUS
  • Les moments d’euphorie sont plus forts que ce que vous n’avez jamais connu. Fêtez les car les moments de détresses sont plus fort que ce que vous n’avez jamais connu.
  • Embauchez un comptable pragmatique dès le début. Parlez budgets et choix de structure. Ne soyez pas économe ni dépensier.
  • Vous manquez 100% des opportunités que vous ne saisissez pas.

Penser à l’argent, un facteur d’échec ?

En regardant Dan Pink parler de la « science de la motivation » sur TED.com, il m’a semblé que son discours s’adaptait particulièrement bien au cas de la création d’entreprise.

Pour ceux qui veulent visionner son talk, je vous le mets ici (sous titre français disponibles):

Pour ceux qui ne le regardent pas, en substance, il explique comment, depuis 40 ans, beaucoup de sociétés sont allées à l’encontre de la recherche en matière de motivation des employés car, croyez le ou pas, pour toute tâche requérant un minimum d’initiative ou de créativité (soit l’écrasante majorité de nos activités) les personnes se voyant promettre une récompense financière en cas de succès sont autant voire MOINS performantes que celles qui n’ont aucune promesse de récompense. D’ailleurs, pour appuyer son propos, je citerais deux études parues l’an dernier dans le Time Magazine, concernant une expérience visant à récompenser financièrement de écoliers suivant différentes méthodes (plus la tâche à accomplir est simple, plus les résultats sont bons et plus elle est lointaine, comme avoir une bonne moyenne générale, plus les résultats sont absents) et une autre concernant des étudiants à l’université se motivant en s’inscrivant sur un site internet qui, pour une somme donnée, vous récompense du double ou du triple si vous atteignez vos objectifs (là aussi, plus l’objectif est simple, plus il est atteint et le site gagne de l’argent car la plupart ne parvient pas à maintenir leur motivation durant toute l’année… objectif trop complexe).

Ces résultats peuvent bien sûr être discutés. Je pense que seules les récompenses directes sont concernées (du type : 100€ pour tout nouveau client) et non les récompenses différées (du type : redistribution des bénéfices en fin d’année). D’autre part, certaines variable ne semblent pas prises en compte. En effet, une entreprise qui pratique les primes de résultat attirera plus facilement des individus entreprenants et motivés et elle gardera ses bons éléments qui se verront reconnus par les récompenses reçues.

Toutefois, ce qui me semble intéressant et juste, c’est que proposer des primes limite fortement la créativité. Le travailleur se limite le plus souvent à ce qu’il connait, ayant le sentiment qu’il sera ainsi plus efficace qu’en cherchant des moyens alternatifs inconnus.

Le parallèle avec l’entrepreneur me semble tout trouvé d’autant qu’il s’agit d’une situation dans laquelle je me trouve en ce moment. En phase de création, on pense souvent aux moyens de gagner de l’argent In Fine, de rentabiliser le business, de rembourser l’emprunt… Tout cela fait focaliser sur des détails très terre à terre à un moment du projet où il faudrait plutôt privilégier le créatif et la passion.
Le jeune entrepreneur que je suis est sans cesse hanté par ces questions : arriverais-je à vendre mon produit ? suffisamment ? Au bon prix ? C’est vraiment difficile de se sortir cela de la tête de temps en temps pour se focaliser sur d’autres choses ou pire, lorsque je dois considérer l’intérêt d’une dépense ou d’un surcout sur mon produit !

Voilà pourquoi être trop focalisé sur l’argent durant les phases amont de la création d’entreprise peut mener à mon sens à l’échec du projet. Il sera largement temps d’y penser lors de la rédaction du Business plan ou au moment de trouver des investisseurs.

Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous qu’il faille développer son entreprise en pensant constamment aux revenus ou pensez-vous qu’il est indispensable de prendre de la distance avec l’argent pour réussir ?

Nouvelle ligne éditoriale

Comme tout blogger qui débute, je tatonne un peu…

Après avoir écrit quelques articles, je pense toutefois commencer à apercevoir ce que je veux transmettre au travers de ce blog. Vous y trouverez désormais les 3 thématiques suivantes :

1) Ma création d’entreprise : les étapes clés, les joies, les angoisses, les défis, les réflexions…

2) L’innovation produit : c’est ce que j’aime faire au quotidien, utiliser des outils de créativité ou d’analyse et de planification et puis aussi, mettre les mains dans le cambouis, tester, prototyper, s’acharner !

3) L’écologie, le développement durable, les nouvelles énergies, appelez ça comme vous voulez ! C’est une thématique qui m’intéresse fortement depuis toujours (en fait, depuis que je suis capable de rester une heure assis par terre à observer une colonne de fourmis en action…). Il y a en ce moment des avancées extraordinaires dans ce domaine et j’aimerais les partager ici.

Bien évidemment, ces trois thématiques ne sont pas déconnectées les unes des autres et je n’exclue pas la possibilité de quelques articles transverses dans les mois à venir.

Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous intéressés par ces sujets ?

Les secrets d’un bon slogan

Qu’est-ce qui fait la différence entre :
« On se lève tous pour Danette ! », « Yes, we can », « Boire ou conduire il faut choisir », « Nespresso, What Else ? » ou encore « Parce que je le vaux bien »
et les slogans suivants :
« Il faut un président à la France », « Fruitella, le bonheur d’être tous ensemble », « Gervais aux fruits, grandir dans le bon sens » ou encore « Apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre » ?

Je ne suis pas expert pour y répondre, mais Pierre Morsa, oui !
Il a écrit une série de 3 articles sur le sujet que je résume pour vous :

Il utilise le concept de la Powerline : une phrase qui accroche avec un pouvoir évocateur puissant.

Une powerline peut être un slogan, mais également une citation célèbre (I have a dream), une réplique de film (C’est bon, c’est fin, ça se mange sans faim) ou même une blague (le « Mangez des pommes » de la marionnette de Chirac aux guignols lui a certainement servi à asseoir son image France-Terroir…).

Dans le cas d’un slogan, il doit décrire ce que le consommateur attend du produit (sans forcément tomber dans la description vide de sens du genre : « Dupont, charpentier menuisier »).

Les trois règles d’or sont les suivantes :

  • Raconter une histoire (Eastpak, « Build to resist »)
  • Être crédible (« Andros, ça c’est fort de fruit », meilleur que « Snapple, the best thing on earth, just got better »)
  • Avoir une sonorité mémorable (Pti Dop, « Ne pique pas les yeux, évite les noeuds »)

Il y a par ailleurs quelques règles d’argent qu’il est important de respecter :

  • Décrire / rappeler la promesse (les bénéfices du produit pour le client)
  • Être original, se démarquer de la concurrence
  • Provoquer une émotion
  • Ne pas travailler en comité ou en focus group pour la phase créative
  • S’assurer que le slogan permet de comprendre ce que le produit peut faire pour le client
  • Être présent : apparaître sous plusieurs formes (écrite, orale) et via plusieurs supports
  • Garder un bon slogan… Le changer pourrait décevoir les clients
  • Donner de la personnalité au slogan

Pour finir, voici une powerline qui est restée incontestablement dans l’histoire :
Veni, Vidi, Vici (pas la peine de citer l’auteur, je crois…)

Je vous mets les liens vers les articles de Pierre Morsa :
Article 1
Article 2
Article 3

Bon, mais concrètement ?
Ça fait deux jours que je suis plongé là dedans… et même si j’ai saisi l’idée générale, c’est bien plus compliqué que ça en a l’air…
J’ai maintenant une petite dizaine de slogans, mais en les lisant à voix haute, ils sonnent franchement ridicules… il faut vraiment faire chauffer le dictionnaire des synonymes pour trouver LE terme qui sonnera bien et n’aura pas de connotation étrange…

Bon, je pars en reformuler quelque-uns !!

Edit : le site suivant répertorie des centaines de slogans publicitaires… une bonne source d’inspiration !
http://slogansdepub.skyrock.com/

Et en cadeau bonus, les anglophone (sous-titres en Français disponibles) pourront se délecter de la leçon de marketing de Simon Synek : How great leaders inspire action ?

C’est aussi une bonne leçon d’argumentation, domaine dans lequel les américains excellent…

Entreprise (potentiellement) limitée dans le temps

Je suis confronté à un cas de conscience particulier. Laissez moi vous expliquer :

Nous sommes aux USA jusqu’à la fin de l’année car ma femme y fait de la recherche. Son objectif étant de trouver in fine un poste permanent de chercheur, elle va probablement devoir à nouveau accepter un contrat de 2 ou 3 ans quelque part en Europe et c’est là que nous atterrirons.Le décor est planté.

Deux possibilités s’offrent à moi :

– Chercher du travail (probablement en R&D) là où nous arriverons, et garder mes projets de création d’entreprise pour plus tard. C’est plus simple car il est facile de quitter un emploi salarié une fois les 2 ou 3 ans passés, mais je devrais alors abandonner mes projets de création en cours et penser à créer pour la première fois, vers mes 30 ans et avec peut être plusieurs enfants dont un ira à l’école…

– Créer une entreprise, mais en ayant à l’esprit que ce sera pour 2 ou 3 ans et en prenant cela comme contexte. Ceci signifie être rapidement opérationnel, monter un business basé sur un produit simple, avec le moins de références possibles (il faut du temps pour développer de nouveaux produits) et qui soit éventuellement transportable ailleurs en cas de nouveau déménagement dans 3 ans…
C’est la solution que je vise, évidemment, puisque je meurs d’envie de créer en ce moment et je crains qu’il ne soit trop tard ensuite (responsabilités familiales, moins bonnes idées, regrets…). C’est pour cela que je travaille en ce moment : j’espère réussir à préparer le terrain suffisamment bien pour que le business soit rentable plus vite une fois l’entreprise officiellement créée.

Que pensez-vous de cette dernière assertion ?
Comment gérer cette incertitude quant à la durée de vie de l’entreprise à créer ?

Et si ça marchait si bien que l’on décide de rester là où nous serons pour que je continue mon aventure entrepreneuriale ?